Ouargla abrite les festivités célébrant le 53e anniversaire des événements du 11 décembre 1960, où au moins deux haltes du ministre des Moudjahidine sont à retenir. Il y a, d'une part, la présentation de l'étude relative à la stèle commémorative de la marche populaire du 27 février 1962 où les Ouarglis se sont opposés à la séparation du Sahara du reste du pays à la veille de l'indépendance. Une date historique très chère aux Ouarglis, puisqu'elle marque la fin de la colonisation française en Algérie, alors qu'elle reste méconnue et oubliée dans les annales nationales. Il est à souligner par ailleurs que le gouvernement n'a pas encore répondu à la doléance datant de plusieurs années demandant l'institutionnalisation du 27 février comme journée de l'unité nationale à ajouter au calendrier des grands jours de l'Algérie. Et c'est dans cette optique qu'œuvre l'actuel chef de l'exécutif de Ouargla pour amorcer un début de reconnaissance de cette date qui a marqué l'apogée de la prise de conscience des enjeux des accords d'Evian. Et pour rester dans les festivités, le Mawlid Ennabaoui aura une connotation nationale cette année à Ouargla, où le séminaire national sur la Sira du prophète Mohamed (QSSSL) se tiendra cette année dans cette wilaya du sud, où un programme digne de cette fête religieuse a été concocté.
