TALA IFACEN : Akni H'mam attend le gaz naturel Les habitants de Akni H'mam, un village distant de 3 km du chef-lieu de la commune de Tala Ifacen, ne cessent de réclamer le raccordement de leur localité au réseau de gaz naturel. D'autant plus que la canalisation raccordant la commune passe au milieu dudit village. Ils sont plus de 1500 habitants à souffrir, en ce temps de froid, de l'absence de cet élément vital. Notons, par ailleurs, qu'à ce jour le taux de couverture de la commune de Tala Ifacen en la matière est de 70%. D'autre part, les villageois se plaignent de l'absence d'une école primaire. Cet état de fait cause beaucoup de peine aux élèves contraints de se déplacer vers le chef-lieu de la commune pour rejoindre leurs établissements. Devant ces désagréments, les habitants interpellent les autorités concernées. B. A. La SDE innove La sensibilisation du grand public aux problèmes liés au monoxyde de carbonne dont l'inhalation décime des familles entières, est devenue une tradition au niveau de la direction de distribution de l'électricité et du gaz de Sétif (SDE) qui lance depuis des années, à la même période, une vaste campagne. Ainsi, dans une première du genre, la cellule de communication de cette direction s'est penchée sur l'élaboration de dépliants en braille inhérents à la sécurité dans l'utilisation du gaz, et ce, au profit des aveugles et des malvoyants. «C'est notre mission de mener des actions de sensibilisation sur les risques liés à la mauvaise utilisation du gaz et le danger des gaz brûlés, un droit fondamental pour chacun, y compris pour les personnes aveugles et malvoyantes. Le geste qui pourra sauver des vies humaines peut être déclenché par toute personne, même de la part de cette frange de la population que nous considérons la plus consciente», affirme le directeur de la distribution de Sétif, Nabil Gouasmia. Il convient de rappeler que les dépliants signalent les dangers résultant des émanations de gaz brûlés, ainsi que les conseils et les mesures à prendre pour s'en prévenir. L. B. Les fellahs réclament un marché à Taya La commune de Taya, située à l'extrême est de la wilaya de Sétif, est classée parmi les pôles d'excellence dans le domaine agricole. Avec une exploitation de 90% de ses terres dans la production de fruits, légumes et céréales, la culture du sol demeure une activité importante pour les habitants de la région. Mais faute d'un marché de gros des fruits et légumes et d'un abattoir communal devant générer des recettes pour la commune, les agriculteurs sont obligés d'écouler leur marchandise dans les régions voisines. Pour diverses raisons, ils souhaiteraient l'aménagement d'un espace adapté dans leur localité pour pouvoir commercialiser leur production. Benabdallah A. BELAÂ : Sarraf, le village abandonné Sarraf (commune de Belaâ), un bourg où résident 200 familles, accuse un énorme retard en matière de développement et de commodités élémentaires à la vie. A ce jour, il ne dispose toujours ni d'un réseau d'eau potable, ni d'assainissement. L'absence de ces deux éléments rend le quotidien des villageois infernal. Pour s'alimenter en eau potable, ces derniers sont contraints de s'approvisionner de façon primitive. En outre, ces habitants réclament le raccordement au réseau du gaz naturel ainsi que l'éclairage public. D'autre part, ils ne cessent de dénoncer l'état lamentable des routes de leur hameau. Les autorités prennent tout leur temps pour se pencher sur les problèmes qui rendent la vie amère à ces villageois privés des choses les plus élémentaires. B. A. GUEDJEL : Les routes en piteux état Des habitants des douars Ouled Sbaâ, Drarfa et Lekbayel, relevant territorialement de la commune de Guedjel, vivent complètement coupés du reste du monde à cause de l'état de délabrement très avancé des routes. En effet, les villageois trouvent moult difficultés pour se déplacer, et pour cause, toutes les routes et ruelles desservant ces localités laissent vraiment à désirer. Cet état de fait accentue les difficultés des transporteurs découragés de l'emprunter. En période hivernale, à la moindre goutte de pluie, ces espaces se transforment en véritable marais. Les villageois ont maintes fois interpellé les pouvoirs publics, mais en vain. Jusque-là, aucune initiative dans le sens de procéder au revêtement à nouveau de ces routes, ne pointe à l'horizon. B. A.