L'association France-Algérie participe pour la deuxième fois à la Foire internationale d'Alger. La présence de cette association à cet important rendez-vous commercial n'est pas fortuite. Celle-ci souhaite, selon son vice-président délégué, Jean Pierre Gonon, étendre son action au plan économique, et ce, en servant d'interface entre les entreprises algériennes et françaises. Le message de cette association créée le lendemain de l'indépendance, affirme ce responsable, s'adresse essentiellement aux petites et moyennes entreprises de l'Hexagone en vue de les amener à changer d'attitude vis-à-vis du marché algérien. L'objectif étant d'inciter les PME françaises à investir en Algérie. Quelque 450 entreprises françaises entretiennent des relations d'affaires avec l'Algérie, qui ne constitue pour la plupart d'entre elles qu'un débouché pour leurs produits. Parlant au nom des 600 adhérents de France-Algérie, il affirme être convaincu que « la France a intérêt à ce que l'Algérie connaisse un développement équilibré et durable ». D'après lui, « la politique actuelle du gouvernement français est en train de faire perdre à la France son statut de partenaire privilégié ». Cette association veut compléter et appuyer les actions entreprises par d'autres institutions à l'image d'UBI-France, la Chambre française de commerce et d'industrie (CFCIA) ou encore l'organisation patronale, le Medef.