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La Chronique financière
L'externalisation a-t-elle amélioré la compétitivité des entreprises ?
Publié dans El Watan le 05 - 06 - 2006

Les expérimentations de plusieurs options de gestion (entreprise socialiste, restructuration, autonomie...) sur les entreprises publiques depuis les années 1970 n'ont pas toutes prospéré au grand bonheur des rentiers et ont conduit à une boulimie de réformes dont la dernière en date est celle qui consiste à privatiser tout azimut.
C'est certainement la dernière réforme dans la mesure où, après la vente, il n'y aura plus rien à réformer, sauf à réguler, mais là ce sera une autre histoire. Seulement, pour arriver à mettre sur le marché des actifs, des entreprises performantes, il fallait les assainir sur le plan financier et les soulager des effectifs considérés pléthoriques. Le " faire faire ", c'est-à-dire l'externalisation apparaissait comme la solution idoine. L'accélération du changement et la spécialisation par métier permettaient d'élaguer ce qui était évacuable afin d'alléger le fardeau et l'ardoise. Le souci bien sûr partagé par tout le monde est de faire émerger de nouvelles formes d'organisation pour rendre plus flexible et adaptable nos entreprises à leur environnement et surtout pour qu'elles puissent générer de la valeur ajoutée et donc de la richesse. L'externalisation qui se traduit par un transfert du personnel et du matériel permet d'adopter une structuration par groupe d'actif et non plus par fonction. Il fallait donc sortir du giron de l'entreprise les fonctions les moins qualifiées (gardiennage, nettoyage, restauration collective, transport...) et mêmes pour certaines entreprises, les fonctions techniques telles que la comptabilité, le juridique, le personnel (recrutement et paie), voire l'informatique. Ainsi chaque groupe d'activités homogènes devient une mini entreprise autonome qui vit au rythme de son propre développement. L'entreprise se vide de tout ce qui se situe à la périphérie de son activité principale et fructifie son potentiel pour améliorer sa productivité afin de devenir performante et compétitive sur son segment de marché La rentabilité reste un but fondamental pour la plupart des sociétés qui externalisent sélectivement ou totalement. L'externalisation représente en réalité une stratégie financière à long terme qui doit générer une bonne position financière pour l'entreprise. Finalement, avec la mise en œuvre de cet instrument qu'est l'externalisation, l'entreprise publique ou même privée épousait les standards internationaux en matière d'organisation et de gestion. C'est ce qui se fait de mieux en matière de stratégie d'entreprise. Les résultats attendus devaient conduire logiquement les entreprises publiques qui ont tôt fait d'adopter cette technique à une meilleure situation. Il est vrai que dans certains cas, on a assisté à un retour de la rentabilité et donc à un paiement régulier des salaires et des fournisseurs sans avoir à négocier avec la banque, les facilités de découvert. Mais cela n'a pas été une réussite pour le reste des entreprises qui ont appliqué à la lettre ce qui leur a été demandé de faire en matière d'externalisation. Ce n'est pas tant l'instrument qui est inadéquat pour ces entreprises, c'est plutôt l'environnement marchand qui n'est pas propice pour elles. Les process de production sont maîtrisés et les produits respectent les normes techniques, souvent, ils sont de meilleure qualité que le produit importé, mais mal emballés et de surcroît facturés avec TVA, ils ne risquent pas de trouver preneur et de s'imposer sur le marché ou l'informel règne sur sa régulation avec sa méthode. Dans un environnement concurrentiel ou tout le monde respecte la règle du jeu, l'externalisation s'est imposée comme option de gestion efficace. I l est connu par exemple que dans le monde de l'automobile, la plupart des constructeurs se sont transformés en assembleurs et on se rend compte que dans la plupart des cas, 70% des composantes d'une voiture sont fabriquées à l'extérieur. Il est ainsi devenu impératif pour les entreprises de se recentrer sur le cœur de leur métier de base, c'est à dire ce pourquoi elles ont été créées, mais encore faudrait-il que le reste suive. Lorsqu'on consulte les statistiques, on voit une régression d'année en année du taux de pénétration de l'activité industrielle et manufacturière dans le PIB qui est descendu à 5%. Cela signifie qu'on ne produit plus assez et que l'importation a tout remplacé et qu'il n'y a point d'investissements. Cela signifie aussi que les options de gestion les plus modernes qui ont été mises en œuvre par les pouvoirs publics et le marché n'ont pas eu raison de la rente. La compétitivité et la performance de l'économie attendront.

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