Demain se déroulera à l'université Saâd Dahleb de Blida la seconde rencontre internationale après celle en 2005 traitant de la toxicomanie. Les spécialistes se pencheront sur la thématique : « Faut-il dire la vérité au malade ? ». Le professeur Ridouh, chef du service de psychiatrie médico-légale, dira : « On revient sur l'éthique, les droits des malades. On doit tout dire au malade en lui donnant son médicament et c'est la grande question. Les Américains, ou les Anglo-Saxons en général, appliquent cette maxime, les francophones moyennement, et nous allons voir au cours de cette journée avec les Maghrébins qui seront présents. » Au CHU Frantz Fanon, maître Ksentini ainsi q'un nombre de professeurs algériens et étrangers - surtout du Maroc et de la Tunisie - permettront à cette journée de faire date dans l'approche des principes de la morale, du juridique, du philosophique, et de la déontologie. Un exemple pratique fut donné par le professeur Ridouh : « Comment réagit-on devant un médecin qui brandit votre radio, l'examine durant dix secondes et vous fait une moue. Il y a de quoi devenir fou ! » La journée est dédiée au professeur Khaled Benmiloud, le Big Ben de ses élèves, dont Bachir Ridouh qui le considère comme le maître de la psychiatrie algérienne.