A une réponse relative à la situation financière dans laquelle se trouvent les OPGI d'Alger, le ministre de l'Intérieur a démenti catégoriquement l'information selon laquelle ils manquent d'argent. Les protestations des entrepreneurs ces derniers mois, particulièrement ceux qui sont intervenus dans l'opération de restauration des immeubles touchés par le séisme, ont fait penser à plus d'un que ces offices sont réellement asphyxiés en matière d'argent. Parmi les offices qui ont été au centre de la polémique, on peut rappeler le cas de l'OPGI de Dar El Beïda. Cet organisme a été mis à l'index à maintes reprises par les entrepreneurs. Durant le mois d'août dernier, des entrepreneurs engagés par cet office dans le projet des 200 logements dans la commune des Eucalyptus ont dénoncé le non-paiement de leurs réalisations. Cet office a sous-traité le projet à l'entreprise publique Erca/Batos qui devait se charger du paiement des entrepreneurs. Mais comme celle-ci patauge dans des problèmes internes et qu'elle ne pouvait pas payer les entrepreneurs, ceux-ci ont dénoncé l'office. A plus forte raison que ce dernier n'a pas versé la totalité de l'argent à l'Erca/Batos.