Les bénéficiaires des 317 logements ruraux à Kénadsa, annoncent la mise en vente de ces habitations. Pour de nombreux résidants de Kénadsa, les annonces de vente faites par les propriétaires de 371 logements ne sont ni plus ni moins qu'une arnaque commise au préjudice de l'Etat et de ceux qui sont dans le besoin. Les propriétaires des 317 logements ruraux à Kénadsa, construits et habités en 2009, peuvent exprimer ouvertement leur satisfaction. Ils annoncent déjà la mise en vente affichée d'ailleurs par des écriteaux sur les murs, de leurs logements bordant le long de la route menant au barrage de Djorf Torba. En effet, le programme de ces habitations rurales prévoit dans le cahier des charges une incessibilité pour une durée déterminée de cinq ans ! Pour de nombreux résidants de cette localité de 16 000 habitants en butte aussi à des problèmes de logement, les propriétaires de ces habitations rurales n'étaient assurément pas dans le besoin de se loger. Pour eux, ces annonces de vente ne sont ni plus ni moins qu'une arnaque commise au préjudice de l'Etat et de ceux qui sont dans le besoin. Les pouvoirs publics n'ont pas été en mesure, indique-t-on, de prévoir cette carence et porter l'incessibilité sur une durée indéterminée. Le P/APC de cette commune, interrogé sur cette affaire, décline la responsabilité de l'exécutif communal actuel dans cette défaillance qui a permis l'arnaque. En outre, la même APC a connu, ces derniers jours, un mouvement de protestations des citoyens devant le siège de la municipalité pour non-attribution de l'aide financière prévue par la loi à l'habitat précaire d'un montant de 800 000 DA. Toujours selon le maire, le programme relatif à l'habitat précaire a attribué à la commune 145 aides sur un total de 498 demandes étudiées au profit des postulants. Une commission mixte, composée d'agents des services de la daïra et la commune, a procédé à l'assainissement des dossiers des candidats qui sont transmis au niveau de la DLEP. Selon notre interlocuteur, parmi les postulants protestataires, figurent plusieurs personnes qui ont déjà bénéficié précédemment de l'aide financière soit en 2008 ou en 1994. Le montant cette aide est jugé aujourd'hui inférieur à celui attribué en 2013. Le maire de l'ancienne cité minière réclame cependant une augmentation conséquente du quota à l'aide octroyée à l'habitat précaire actuellement insuffisante, dit-il, pour pouvoir faire face aux demandes exprimées par les propriétaires ayant subi des dommages lors des fortes intempéries de 2008.