En collaboration avec l'Association des industries exportatrices de viande de bœuf (ABIEC), l'ambassade du Brésil à Alger organise, dimanche 18 juin à l'hôtel Sheraton, sur la côte ouest de la capitale, un barbecue appelé « churrasco ». La représentation diplomatique entend faire de ce rendez-vous une rencontre conviviale pour « savourer la qualité de la viande brésilienne et connaître les derniers développements de cette industrie ». A la suite de la découverte d'un cas de fièvre aphteuse au Brésil, les autorités algériennes avaient décidé de suspendre ses importations de viandes. Cette mesure avait entraîné une forte augmentation du prix de vente sur le marché algérien. Les importations de viandes étant désormais ouvertes depuis la fin mars 2006, le Brésil, premier exportateur mondial de viande, compte bien renforcer ses relations avec l'Algérie, qui est son premier partenaire dans le monde arabo-musulman. Chaque année, on abat 320 millions de têtes dans le monde, dont près de 33 millions au Brésil. Dans ce pays, le churrasco est une institution, presque un art. Sélectionnez les meilleurs morceaux, la picanha (onglet de bœuf) ou la maninha (partie inférieure), embrocher puis saler la viande avant de la poser sur la verticale à côté du feu. Une fois prête, celle-ci est découpée en lamelle et se consomme généralement avec de la farofa, une farine de manioc (plante sud-américaine) que l'on saupoudre en chapelure.