16 familles habitant au 94 de la rue Mostaganem vivent sous la menace permanente de voir leurs habitations s'effrondrer. 16 familles occupant un vieil immeuble à 3 étages, situé au 94 rue Mohammed Boudiaf (ex-rue de Mostaganem) encourent un véritable péril. En effet, après les plafonds des appartements qui cèdent au fur et à mesure, voilà que la cage d'escalier de l'immeuble s'est écroulée, ne causant heureusement aucune victime. Pris de panique, les occupants sont sortis dans la rue qu'ils ont investie empêchant de ce fait la circulation du tramway. «Nous sommes sortis pour attirer l'attention des responsables», nous dira une mère de famille qui portait dans ses bras son bébé blessé lors de l'effondrement de son plafond. «Voyez dans quel état nous vivons, notamment en cette période d'hiver et en ces jours de pluie», se lamentait une vieille dame qui grelottait de froid. «Depuis 2007, année où on a été recensés, on nous a promis d'être relogés, mais nous demeurons toujours dans l'expectative», rajouta cette autre dame. Ce sexagénaire dénonce, pour sa part, les secousses que ressentent leurs habitations lors du passage du tramway. A chaque passage, nos murs vibrent. «Nous sommes constamment angoissés par cette situation», déplore-t-il. Ces protestataires sont sortis 2 jours durant dans la rue, placardant une banderole dans laquelle ils lancent un appel aux responsables. Un appel entendu par le wali qui a reçu leurs représentants. Nous avons été reçus par M. le wali qui a écouté nos doléances et qui va tenter de solutionner notre problème. Nous avons ainsi appris que pour le premier responsable de l'exécutif, ces citoyens bénéficient pour la plupart de pré-affectations au même titre que ceux des quartiers de Médiouni, Derb et El Hamri. C'est ainsi qu'en attendant leurs relogements, il a de ce fait instruit le Directeur de l'OPGI aux fins de prendre contact avec une entreprise dans le cadre du gré à gré qui procédera dès lors aux réparations qui s'imposent.