Des familles, habitant au 06, rue El Haloui Djillali, relevant du secteur urbain de Sidi El Bachir, vivent dans des conditions catastrophiques, vu l'état regrettable dans lequel se trouvent les murs et les plafonds du haouche qui a connu plusieurs effondrements partiels, vu sa vétusté et la grande humidité qui couvre les lieux. Il faut savoir que le haouche date depuis l'ère coloniale, selon les déclarations des habitants qui ont sollicité l'intervention des autorités locales et celles de la wilaya pour les faire sortir de cette grande peine. Les familles sinistrées diront: «Nous risquons une mort certaine, vu les effondrements partiels qui touchent les murs, les plafonds et les escaliers. Nous avons dû recourir au bricolage pour éviter les accidents et les chutes, notamment après l'accident, ayant touché l'un des habitants, lors de l'écroulement d'une partie des escaliers qui lui a engendré ainsi de multiples blessures qui ont failli lui coûter la vie.» «Notre souffrance s'est accrue encore plus avec les maladies respiratoires et allergiques qui ont touché les habitants du haouch, à l'effet de l'humidité et des mauvaises odeurs qui se dégagent des canalisations d'assainissement vétustes, chose qui a transformé notre vie en un vrai calvaire, d'autant plus que les autorités responsables ont ignoré notre situation de vie, bien que nous soyons parmi les premiers qui ont été recensés par les commissions spécialisées et les services de la protection civile ont classé notre immeuble en zone rouge et à chaque fois que nous tentons de faire entendre notre voix aux autorités concernées, nous sommes chassés.» Les habitants de l'immeuble n°06, dans la rue El Haloui Djillali à M'dina J'dida, ont menacé de sortir dans la rue, dans le cas où les autorités ne les prendraient pas en charge. Ces trois familles restent un simple échantillon parmi tant d'autres qui encourent encore les dangers des effondrements dans les vieilles bâtisses, notamment celles des vieux quartiers populaires tels que Sidi El Houari, El Hamri ou encore El Derb. A savoir que le chef de la daïra d'Oran avait déjà déclaré que les habitants du vieux bâti, ayant déposé des demandes de logements dans les années 1970, bénéficieront des nouveaux quotas de logements qui seront distribués, selon des programmes bien définis.