Situé au cœur de la ville de Sidi-Aich, le local abritant les bureaux de l'agence CNAS est dans un état de dégradation. Le panonceau, affiché à l'entrée de l'établissement, est peu visible et crasseux à telle point que les passants ne remarquent pas son existence. A l'entrée de l'agence, l'insalubrité accueille les administrés. L'exiguïté des bureaux offre peu d'espace aux fonctionnaires, et assurés de quatre daïras (Chemini, Timezrit, Adekar et Sidi-Aich) qui fréquentent cette caisse d'assurance sociale pour différentes prestations. Le contrôle médical n'étant pas assuré dans les antennes installées à Chemini et à Adekar, les assurés de ces deux antennes sont contraints de se déplacer jusqu'à la ville de Sidi-Aich. La salle d'attente n'accueille pas les malades dans les meilleures conditions pour alléger un tant soit peu le poids de leurs maladies. Et pour cause, l'eau de pluie suinte le long des murs lépreux. La peinture fait des cloques à plusieurs endroits. «C'est vraiment déplorable de voir à quel état est réduite cette agence. Cela renvoie une image peu reluisante de l'institution qu'elle représente», dira un assuré venu de la daïra de Chemini pour un contrôle médical. Sur les escaliers menant vers les bureaux aménagés au premier étage sont amoncelées des boîtes d'archives. «Depuis le départ en retraite des femmes de ménage, l'absence d'entretien se fait sentir accentuant le sentiment de laisser-aller», confie un fonctionnaire. Le sol non entretenu a perdu sa couleur d'origine. «Pourquoi ne construisent-ils pas un bloc neuf pour recevoir les malades dans de bonnes conditions ?», s'interroge un sexagénaire. Un autre usager déclare que «dans la localité d'Amizour, les responsables de l'APC ont mis à la disposition de l'établissement une assiette foncière pour y construite une nouvelle agence. Par contre à Sidi-Aich, les responsables de la municipalité avancent souvent le problème d'absence d'assiette foncière. Et pourtant, des lots de terrains sont inexploités à nos jours».