Une fois le rideau tombé sur la Coupe d'Afrique de handball, il est intéressant de connaître les impressions du maître d'œuvre de cette belle organisation qui a débouché sur l'excellente victoire algérienne. Nous avons, sans hésitation, donné la parole à Saïd Bouamra, président de la FAHB et du comité d'organisation de cette CAN 2014. Voilà l'Algérie championne d'Afrique, votre impression.
Franchement, je peux affirmer en toute logique et véracité que cette consécration est celle d'un groupe dont la force est la volonté, le sacrifice et la discipline. Il faut aussi ajouter que ce travail n'a pu être réalisé que grâce à la présence d'encadreurs avertis et dont la compétence a abouti à la performance remarquable réalisée durant cette 21e édition de la Coupe d'Afrique des nations.
- Après un temps orageux pour le handball algérien et en peu de temps vous êtes arrivé à réussir le coup. C'est dû à quoi ?
C'est réel, le handball est passé par un temps de turbulences et je pense que cette réussite a été possible grâce à deux facteurs fondamentaux. D'une part, il y a eu le travail de tout un comité qui a œuvré avec abnégation et courage, d'autre part, il faut souligner le soutien indéfectible du MJS. Ceci nous a permis de transcender tous les écueils et baliser tout le parcours pour aboutir, au prix de dévouement, à la consécration de notre élite nationale.
- Franchement, vous attendiez-vous à ce sacre ?
Un sportif, quelles que soient les circonstances et les données, doit toujours avoir un esprit de gagneur et se voir vainqueur dans n'importe quelle compétition. Ceci dit, je ne vous cacherais pas que dès l'ouverture de cette édition je n'ai pas douté un instant des chances de notre sélection et j'étais sûr que nos joueurs allaient se surpasser et remporter le titre.
- Pensez-vous que ce titre va être la base du renouveau du handball algérien ?
Vous savez, nous œuvrons pour cette discipline dans le seul objectif, de la voir atteindre les plus hautes cimes. Il est donc indéniable et je vous le dis, j'espère de tout mon cœur que ce résultat entraînera la réconciliation de tous les acteurs de notre handball et leur engagement à s'inscrire dans une dynamique de construction et de réappropriation de la notoriété qui lui échoit, tant au plan continental qu'international.
- Comment jugez-vous l'arbitrage lors de la finale ?
Sincèrement, il faut souligner que les arbitres de la finale ayant opposé l'Algérie à la Tunisie jouissent d'une grande expérience au plan international, ce qui a fait que le représentant de la CAHB a jugé qu'ils présentaient toutes les aptitudes voulues pour officier cette rencontre. J'ajoute qu'à l'issue de ce match, l'analyse et l'évaluation des experts de la CAHB et de l'IHF n'ont fait ressortir aucune observation particulière sur leur manière d'officier.
- Sans le public, l'EN aurait-elle acquis ce titre ?
Avant tout, je tiens à spécifier qu'il faut dire les choses avec tout le poids de leur signification. Ainsi, je pense que le public a certes joué un rôle important pour stimuler nos athlètes. Cependant, il ne faut surtout pas sous-estimer les efforts déployés par nos joueurs et leur conviction de se surpasser. Ce qui leur a permis d'obtenir une remarquable et importante victoire sur un adversaire qui n'est pas des premiers venus.
