Le phénomène de glissement de terrain continue de susciter l'inquiétude chez la population de la ville d'Azazga, à 37 km à l'est de Tizi Ouzou. Dimanche dernier, tard dans la nuit, les locataires d'un bâtiment de la cité du «1er Novembre», située à l'entrée de cette ville, ont été contraints de quitter leurs logements dans l'effroi et la précipitation, suite à un mouvement du sol survenu vers 22H00, en provoquant subitement l'inclinaison d'un immeuble de quatre étages abritant huit familles. Selon des sources locales, les locataires ont été surpris dans leur sommeil par un craquement qu'ils auraient ressenti telle une déflagration, les poussant, du coup, à quitter leurs logis et descendre dans la rue afin de fuir le danger. Aussitôt alertés, les autorités locales se sont dépêchées sur place pour s'enquérir de l'état des familles victimes de ce sinistre qui n'a fort heureusement pas causé des dégâts. Le lendemain matin, lundi, les services du CTC (contrôle technique des constructions) se sont rendus sur les lieux pour faire le constat et évaluer les dégâts occasionnés par le mouvement du sol sur le bâtiment. Des équipements ont été posés par le CTC sur le bâtiment pour observer la progression de ce glissement du sol qui reste jusque-là stable, nous indique une source de la mairie. Dans la même journée, les autorités de daïra et celles de l'APC ont procédé à l'évacuation des familles dans des logements sociaux dans une autre cité du chef-lieu. Les mêmes responsables ont créé un périmètre de sécurité autour du bâtiment et ont fermé la route menant vers cette cité pour prévenir des accidents aux automobilistes et aux riverains, nous indique-t-on. Notons qu'une réunion de travail était prévue, hier, entre les élus de l'APC, les services techniques de la daïra et la Such (Subdivision de l'urbanisme et de la construction) en vue de cerner les causes et les conséquences de ce phénomène.