Rares sont les coups de cœur dans cette chronique. Aussi, dès que nous en ressentons ou en constatons un, nous nous dépêchons d'en faire part à nos amis lecteurs. En effet, après le bon geste du wali d'Alger (chronique du 26 nov. 2013) voilà de nouveau la bonne décision que les Algérois ont certainement constatée et appréciée, puisqu'un grand nombre de rues et ruelles qui étaient auparavant fermées à la circulation automobile, pour des raisons sécuritaires et autres, viennent d'être ouvertes. Ce qui contribuera, un tant soit peu, à améliorer une relative fluidité de la circulation automobile, en attendant mieux. C'est-à-dire les feux tricolores et aussi le plan d'action que le ministère des Transports promet pour la capitale : il est question de l'installation de 500 carrefours qui seront dotés de feux, selon la promesse du ministre, pour assurer une meilleure régulation de la circulation automobile, devenue un véritable cauchemar dans la capitale. Mais cela est une autre histoire qui sera l'objet d'une de nos prochaines chroniques. Parmi les rues et ruelles ouvertes à la circulation, nous citerons celle du côté du tribunal Abane Ramdane qui permettra d'obtenir un raccourci pour alléger le carrefour du côté du square port Saïd. Quant à la rue attenante à l'APN, celle-ci permettra, pour ceux venant du côté du square Sofia et qui veulent rejoindre le centre-ville, de le faire également du côté du commissariat Cavaignac, au lieu d'aller jusqu'au carrefour de l'ex-rue waisse. Pour les 6e et 8e arrondissements du côté de l'hôpital, ainsi que du côté des Douanes, etc. Voilà une excellente chose que nous ne manquerons pas de saluer, il restait, entre autres, la ruelle de la Fac centrale qui avait fait l'objet d'une temporisation, le rectorat soutenant que cette ruelle appartiendrait à la faculté. Or, en ce qui nous concerne, dans les années soixante-dix et même après, nous l'utilisions librement dans le sens avenue pasteur vers la rue Didouche, il y avait une plaque de sens interdit dans le sens inverse, ce qui était normal. Mais aux dernières nouvelles, nous venons d'apprendre que cette rue a été aussi ouverte à la circulation. Cette ouverture permettra d'alléger la circulation pour ceux utilisant l'avenue Pasteur et désirant descendre vers le Port, ou vers le Boulevard Amirouche sans emprunter le tunnel ni aller surcharger le carrefour Maurice Audin, raccourci judicieux et utile. Pour les membres de la commission chargée de parcourir la capitale et de désigner les rues et ruelles susceptibles d'être ouvertes, nous nous permettrons une suggestion : Place des martyrs en venant de la rue Bab El Oued vers la rue Bab Azzoun, il y avait une ouverture (ruelle) qui permettait aux automobilistes de revenir vers le port ou l'avenue du 1er Novembre, d'emprunter cette ruelle pour relier le carrefour Che Guevara sans aller surcharger la rue Bab Azzoun, ni contourner le square Port Saïd et encombrer inutilement le carrefour du côté du café «Le Terminus». Cette rue n'est pas encore ouverte, car fermée et dallée en guise de trottoir... Aux dernières nouvelles, la population de Bordj Menaïel, qui souffre des barrages rendant difficile la circulation même pour aller à l'hôpital, a réagi dans l'espoir de pouvoir circuler un peu mieux. Aussi, pour le bien de la circulation, «Rendons à César ce qui appartient à César».