Première bonne nouvelle pour les oranais : « L'été sera bon car la métropole oranaise est loin de subir les affres d'un quelconque stress hydrique. » Le propos de M.Boulenouar, responsable à la direction de l'Hydraulique, se veut plein d'assurances. Deuxième motif d'aisance tout relatif cette fois-ci : Après un arrêt qui aura duré, encore une fois, quatre longs jours, à cause d'une panne dont on ignore l'origine, la station de dessalement de l'eau de mer Kahrama vient de reprendre son activité. Cette installation qui a été mise en service pour la première fois, dès fin août 2005, n'a cessé, depuis, d'essuyer des critiques ciblant ses pannes à répétition. « N'empêche que cette méga-installation tourne actuellement à plein régime, ou presque », assure M.Boulenouar. « Le presque plein régime » sous-entend « qu'elle produit actuellement 87 000 m3 d'eau dessalée destinée pour les régions d'Oran et de Béthioua. » Ainsi, cette station qui n'a pas cessé de subir des dysfonctionnements qui étaient à l'origine de plusieurs arrêts dans la production, semble repartir « de plus belle. » Le quota de distribution oscillant actuellement entre un jour sur deux au centre d'Oran et un jour sur trois en périphérie, « devra atteindre un rythme quotidien d'ici la fin du mois », assure-t-on à la direction de l'Hydraulique. Un rythme censé être soutenu par la mobilisation simultanée de plusieurs ressources hydriques dont on cite notamment la mise en service attendue, vers fin juillet, d'une multitude de forages d'où on pourra puiser jusqu'à 10 000 m3 de resserves souterraines. Autre source non moins importante d'eau : Le raccordement du réseau d'alimentation en eau potable à la grande retenue de Merdja Sidi Abed (Relizane). Voici donc une réserve de près de 30 000 m3 qui sera ainsi mise à la disposition de l'ADE. La retenue qui accumulait 25 millions de m3 à la fin de l'hiver a pu atteindre, à la surprise générale, les 42 millions à fin mai ! Au final, « L'on est certes loin des 400 millions de m3 d'eau équivalents à ses capacités, mais l'on peut d'ores et déjà estimer que cette quantité est non négligeable. Une quantité obtenue à la faveur des dernières précipitations pluviométriques », dixit M. Boulenouar. Conséquence : Pas de quoi être inquiet par un éventuel spectre de sécheresse cet été. Au grand bonheur des ménagères !