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La deuxième phase lancée en février
Projet d'irrigation de 8 000 hectares de la plaine de M'leta (Oran)
Publié dans Liberté le 14 - 01 - 2010


Une première expérience d'un total de
700 hectares a été testée avec succès par les services de l'hydraulique. Le résultat étant de parvenir à épurer dans un premier temps plus de 200 000 m3 d'eaux usées.
La deuxième phase du projet d'irrigation des terres de la plaine de M'leta, d'une superficie de 8 000 hectares, sera lancée au début du mois de février prochain, avons-nous appris de sources concordantes. La direction de wilaya de l'hydraulique s'attelle à mener à bon port ce projet qui entre dans le cadre de la mise en place de plans visant à stimuler le secteur de l'agriculture.
Une première expérience d'un total de 700 hectares de la plaine de M'leta a été testée avec succès par les mêmes services. Le résultat étant de parvenir à épurer dans un premier temps plus de 200 000 m3 d'eaux usées, c'est tout naturellement que la wilaya a inscrit la réalisation d'une dizaine de stations de traitement d'eau polluée dans le plan de développement 2010-2014. La plaine de M'leta sera ainsi favorisée grâce à l'utilisation d'une dizaine de stations d'épuration des eaux usées (STEP).
Des projets de réalisation des STEP sont en voie de concrétisation au niveau des localités d'Aïn El Turck, Oued Tlélat, Mers El Hadjadi, Aïn Kerma et Sidi Benyebka. “Oran est une wilaya classée dans la catégorie des régions à stress hydrique. La production arboricole et céréalière doit être largement pourvue en eau d'irrigation”, affirme un responsable de la direction de l'hydraulique. La nouvelle politique en matière de rentabilisation des terres agricoles est désormais tributaire des nouvelles techniques d'irrigation mises en œuvre. “Nous allons chercher l'eau où elle se trouve, dans les eaux usées non traitées qui se perdent inutilement dans la nature”, ajoute notre interlocuteur.
Il s'agit dans un premier temps de collecter les eaux usées de la population pour les retraiter au niveau des STEP selon des procédés modernes et perfectibles. La wilaya d'Oran qui enregistre un déficit pluviométrique global de 500 m3/an, est appelée à profiter pleinement du traitement des eaux usées. Dans ce contexte, nous apprenons que pas moins de 50 millions de mètres cubes d'eaux usées sont rejetées annuellement dans la wilaya d'Oran. “En ambitionnant l'irrigation de 8 000 hectares d'arboriculture dans la plaine de M'leta, c'est toute la conception d'irrigation qui est visée à travers les STEP afin d'arriver à collecter 400 000 mètres cubes d'eau usée dans les communes de la wilaya d'Oran”, observe pour sa part un responsable des services agricoles. Pour lui, la préservation de la sécurité alimentaire doit obéir aux nouvelles méthodes d'irrigation pratiquées dans les pays développés. Un retard expliqué en partie par l'absence d'une politique claire et cohérente. Il insiste d'ailleurs sur la coopération des ministères de l'Agriculture et des Ressources en eau pour booster le secteur céréalier qui a du mal à s'aligner sur les autres pays en développement. En tout état de cause, c'est sur la base de la cohésion que dépendra la réussite de l'irrigation de 100 000 hectares par les eaux usées traitées au niveau national à l'horizon 2014.


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