Trois groupes internationaux ont fait des offres pour participer au capital de l'organisme national de contrôle technique de construction, appelé communément CTC. L'un d'eux, un groupe européen en l'occurrence, a fait une bonne offre financière suite à l'appel à manifestation d'intérêt lancé par la SGP Genest en octobre 2005. Il précisera que cette formule de partenariat constitue une opportunité pour une meilleure souplesse de gestion et d'acquisition de savoir-faire. Ces informations ont été communiquées hier par A. Mohamed Cherif, président-directeur général du CTC Centre, au centre de presse du journal El Moudjahid. Lors d'une communication intitulée Pour une industrie efficace du bâtiment, le conférencier préconise un mode d'organisation pour mieux maîtriser l'acte de bâtir par tous les intervenants dans ce domaine. Le CTC, insistera-t-il, n'est pas une puissance publique mais tout simplement une entreprise économique publique (EPE). Les interventions du CTC Centre ont permis d'établir 48 000 fiches techniques pour des bâtisses localisées dans les wilayas d'Alger, Boumerdès, Blida, Tipaza, Tizi Ouzou et Bouira. Il y a eu également 1500 participations aux réunions des commissions ad hoc pour l'attribution des aides aux citoyens dont les habitations ont été affectées par le séisme. Sur ce registre, le PDG du CTC Centre révélera que l'Etat a déboursé quelque 40 milliards de dinars. Un chiffre, ajoutera-t-il, qui n'est que partiel puisqu'il y a eu d'autres montants qui ont été dégagés. Comme par exemple, dira Mohamed Cherif, les 420 millions de dinars pour les travaux dits de confortement qui ont concerné 6000 opérations d'intervention d'entreprises de bâtiment.