Les dernières pluies qui se sont abattues sur la capitale ont, comme d'habitude, provoqué quelques désagréments, notamment à Ben Zerga, dans la commune de Bordj El Kiffan. La route principale qui traverse le quartier a été submergée par les eaux pluviales. Les voitures qui rejoignaient le lieudit Quahouet Chergui en venant de l'autoroute ont trouvé d'énormes difficultés pour franchir la mare d'eau qui s'est formée sur la chaussée. En l'absence des agents de la commune qui ont l'habitude en pareilles circonstances de faire le déplacement pour tenter de déboucher les avaloirs, «cette situation se reproduit à chaque saison hivernale. Il suffit pourtant que les autorités locales effectuent le travail d'entretien durant la saison estivale et tout rentrera dans l'ordre», dira un habitant de la localité. Par ailleurs, d'autres quartiers de la localité connaissent les mêmes désagréments, particulièrement à Dergana où les travaux de réfection en bitume de la chaussée ont transformé certains endroits en véritables marécages. «bien que nous soyons en ville, nous pataugeons dans la boue. Les travaux de revêtement se sont éternisés. Cela fait plusieurs mois qu'ils ont été entamés, mais ils semblent faire du surplace, au grand dam des habitants qui doivent s'habituer à cette situation», déplore un habitant de Dergana. Les travaux de bitumage de la chaussée à Bordj El Bahri sont également derrière beaucoup de désagréments en ces temps de pluie. «Il aurait fallu programmer ces travaux durant l'été. Maintenant que l'entreprise a décapé l'ancien bitume, la chaussée s'est transformée en une gigantesque mare d'eau et de boue. Les moindres déplacements des passants sont rendus difficiles, particulièrement pour les écoliers», assure un citoyen. Par ailleurs, les habitants de cette importante artère qui aboutit au lieudit Coco plage, déplorent la congestion routière, «les travaux gênent énormément la circulation automobile. Pour parcourir 500 mètres, on passe plus d'une heure», dira un habitant du quartier.