A Aït Imghour, une grande agglomération qui compte presque la moitié de la population de la commune de Mechtras, l'état de la voirie laisse à désirer. En allant de la croisée des chemins sise au lieu-dit Tahachat la route menant vers Aït Imghour est sinueuse. Avec une rampe très élevée, cette voie de circulation est restée à l'abandon depuis bien des années. Les automobilistes se plaignent sans répit de son état. Des fossés mal ou pas du tout entretenus, des nids-de-poule fréquents le long de cet axe obligeant souvent les chauffeurs à faire des slaloms, le rétrécissement de la chaussée par endroits, notamment où commencent les vieilles habitations, coupant ainsi tout espoir de l'élargissement de la voie, sont autant de désagréments infligés aux transporteurs de voyageurs en particulier. D'ailleurs, il est important de signaler qu'un conflit existe toujours entre cette agglomération et le chef-lieu de la commune sur la répartition des infrastructures publiques collectives. Les citoyens de cette localité se disent outrés et lésés par une répartition « inéquitable » des ressources communales. Une enveloppe de plus de 500 millions de centimes a été dégagée récemment pour la réhabilitation de cet axe routier. Cela dit, il n'en demeure pas moins qu'à Mechtras même, les petites ruelles de la ville nécessitent aussi des opérations de réfection. Pour l'administrateur communal, la collectivité a besoin de plus d'argent pour couvrir ses besoins.