Les travaux de réalisation de l'extension Haï El Badr-El Harrach du métro d'Alger dont la réception est prévue fin 2014 «avancent conformément au planning arrêté initialement», a estimé dimanche le ministre des Transports, Amar Ghoul, lors d'une visite du chantier. «Les travaux d'extension du métro d'Alger reliant Haï El Badr à El Harrach avancent conformément au planning d'exécution arrêté initialement. Les délais sont respectés», a souligné M. Ghoul. Le ministre, qui a parcouru à pied la partie reliant la station de Haï El Badr (Kouba) à Bachdjerrah, a constaté la pose de la première voie ferrée de la rame, et a reçu des explications sur les travaux en cours de finition dans la station de Bachdjerrah. «Le projet est en phase d'achèvement des travaux de réalisation des stations et de la pose des différents équipements. Tout sera terminé à la fin 2014», a souligné M. Ghoul. L'exploitation commerciale de cette extension pourra intervenir au cours du premier trimestre 2015, selon les responsables de l'Entreprise du métro d'Alger (EMA). Le tronçon Haï El Badr-El Harrach, d'une longueur de 4 km, est doté de 4 stations (Bachdjerrah 1, Bachdjerrah 2, El Harrach gare et El Harrach centre) équipées notamment d'ascenseurs pour les personnes à mobilité réduite qui font défaut dans la première ligne en exploitation depuis deux ans. Les travaux de réalisation de cette extension ont été entamés en 2012 pour un délai de réalisation de 23 mois pour une enveloppe de 110 millions d'euros. Les opérations d'acquisition et d'installation des équipements nécessaires à son fonctionnement ont été confiées au groupement franco-algérien Colas Rail-KOUGC. La première ligne du métro (Tafourah-Haï El Badr), inaugurée le 1er novembre 2012, est également dotée d'une deuxième extension allant de la Grande-Poste à la place des Martyrs, dans la Basse-Casbah, sur une distance de 1,7 km. Les travaux de cette extension sont en cours. D'autres extensions sont à l'étude pour renforcer le réseau du métro d'Alger, qui doit à terme desservir les localités de Aïn Naâdja, Baraki, Bab Ezzouar et l'aéroport international Houari Boumediène, a expliqué le ministre des Transports. M. Ghoul mise par ailleurs sur le métro, le tramway et les transports en commun pour régler le problème de la circulation automobile dans la capitale.