Le nouveau plan, à la base des propositions d'élus lors de la dernière présentation, prévoit des parkings payants l Sa mise en place est tributaire, entre autres, de la réalisation de plusieurs projets complémentaires. En étude depuis belle lurette et très attendu par toute la population, le nouveau plan de circulation de la ville de Béjaïa est enfin prêt. Il a été adopté à l'unanimité après sa présentation par le bureau d'étude franco-algérien BETUR, devant le wali, le P/APC de Béjaïa, les élus et la société civile. Selon le premier magistrat de la wilaya, une enveloppe de soixante millions de dinars, dégagée par l'APC, servira, au titre de la première tranche, à la mise en chantier. Après une première version présentée, il y a quelques mois, qui, pour rappel, n'avait pas eu l'approbation des responsables, BETUR, qui a été obligé de revoir certains points, revient avec un plan plus affiné, conçu pour garantir une «organisation plus fonctionnelle de la ville et l'amélioration de son attractivité», indiquera Gérard Georges, technicien au sein du bureau d'étude BETUR. Cette organisation passe par une meilleure gestion de l'espace au niveau des voies et des lieux de stationnement. Le nouveau plan, à la base des propositions d'élus lors de la dernière présentation, prévoit des parkings payants, selon M. Gérard, qui vont permettre, selon lui, une meilleure rotation. Quelques espaces ont été cités pour servir d'assiettes, à l'image de l'ancienne gare routière (ex-SNTV), le terrain jouxtant le siège de la wilaya, ainsi que l'actuel circuit d'auto-école, à côté du stade de l'unité maghrébine. Il est même question, selon le spécialiste, de construire, soit un parking souterrain, soit des aires de stationnements en étages, d'une manière à pallier au manque d'espace de stationnement. En outre, 24 carrefours dits prioritaires, à l'image des quatre chemins, Bir El slam, le rond-point d'Aamriw ou celui de Naciria, sont retenus pour être équipés de signalisation tricolore et de plaques pour appuyer les agents de police qui peinent à gérer les flux de voitures. Plus de 6000 plaques signalétiques seront implantées aux quatre coins de la ville, avec une révision totale de la pose des ralentisseurs, actuellement posés anarchiquement. Le nouveau plan consacre, en outre, plusieurs mesures pour la régulation de la circulation piétonnière, en commençant par la récupération des espaces «squattés» par les commerçants, comme les trottoirs. L'objectif du nouveau plan est la constitution d'un véritable réseau piétonnier, garantissant sécurité et continuité à la fois.Pour ce qui est du transport public, le nouveau plan n'est venu qu'avec quelques suggestions, telle la restructuration de quelques lignes, rien de plus, étant donné que, selon M. Gérard, la révision des itinéraires des bus relève d'une étude à part entière, détachée du plan de circulation. Enfin, notons que la mise en place du plan est tributaire, d'une part, de la réalisation de plusieurs projets complémentaires, à l'exemple de deux nouvelles trémies au profit du chef-lieu, annoncées par le wali, et le parachèvement, d'autre part, d'autres projets en souffrance tel l'échangeur des quatre chemins.