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Abbas rejette le projet d'accord-cadre américain
Processus de paix au Proche-Orient
Publié dans El Watan le 26 - 02 - 2014

La reconnaissance d'Israël par les Palestiniens comme «Etat du peuple juif», «pour progresser dans le processus de paix», est une exigence du gouvernement israélien présidé par Benyamin Netanyahu, que refusent catégoriquement le président Mahmoud Abbas et l'ensemble des Palestiniens.
Ghaza
De notre correspondant
Cette condition a fait son apparition il y a deux années seulement, alors que les négociations entre les deux parties durent depuis 20 ans. Pour les Palestiniens, cette reconnaissance équivaudrait à effacer des milliers d'années de l'histoire de la Palestine et de son peuple. La reconnaissance de l'Etat d'Israël comme Etat juif mettra en danger le retour des réfugiés palestiniens dans leurs terres qu'ils ont été forcés de quitter en 1948. Elle menacera aussi le statut de plus d'un million de Palestiniens ayant réussi à ne pas quitter leur pays et qui sont devenus, aujourd'hui, des citoyens israéliens représentés à la Knesset (Parlement israélien).
Dans un entretien accordé dimanche soir à une chaîne de télévision allemande, à la veille de la visite en Israël de la chancelière Angela Merkel, Benyamin Netanyahu a, comme il fallait s'y attendre, accusé les Palestiniens de tous les blocages. Il a soutenu que le refus de la reconnaissance d'Israël comme Etat juif par les Palestiniens est le facteur fondamental empêchant la paix. Alors qu'il n'a jamais été question, auparavant, de cette condition scandaleuse. Mais pour Benyamin Netanyahu, tout est permis lorsqu'il s'agit de torpiller les négociations et de discréditer les Palestiniens. Fidèle à son double langage, il a salué les efforts du secrétaire d'Etat américain visant à parvenir à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens.
Grossier jeu de rôles
Ce discours contraste fortement avec les critiques acerbes adressées au chef de la diplomatie américaine, ces dernières semaines, par des membres de son gouvernement. Certains responsables israéliens l'ont, rappelle-t-on, accusé d'être pro-palestinien alors que d'autres l'ont carrément qualifié de porte-parole des antisémites.
Pour la rue palestinienne, le supposé différend politique entre Israël et les Etats-Unis, rapporté par les médias, n'est en fait qu'un subterfuge destiné à faire croire que la politique américaine est neutre dans ce dossier épineux. En réalité, lorsqu'on analyse les propositions de John Kerry présentées aux Palestiniens et aux Israéliens pour mettre en place un projet d'accord-cadre pour le règlement final du conflit, on se rend compte qu'il s'est contenté de reproduire la vision israélienne, qui ne satisfait même pas le minimum des droits inaliénables du peuple palestinien.
Le projet d'accord-cadre du chef de la diplomatie américaine contient la reconnaissance par les Palestiniens d'Israël comme Etat du peuple juif et légitime la colonisation (alors que les Etats-Unis ont toujours déclaré être contre) par la proposition d'un échange illimité de terres et de changements sur les lignes de frontière de l'après-occupation de 1967. En outre, il ne détermine pas le statut final de la ville sainte d'El Qods (Jérusalem-Est) occupée et annexée aussi en 1967. Ce projet prévoit, de plus, une présence militaire israélienne le long de la frontière avec la Jordanie. Quant à la question des réfugiés, la face humaine de la cause palestinienne, le projet d'accord-cadre américain l'ignore complètement.
Pour toutes ces raisons, le président Mahmoud Abbas, qui a eu de longues discussions avec le secrétaire d'Etat américain à Paris, mercredi et jeudi derniers, a réitéré son refus de la forme actuelle du projet américain. Certains responsables palestiniens ont évoqué de grosses pressions de la part de M. Kerry et de certains pays européens sur le président Mahmoud Abbas pour qu'il accepte le projet en question.
Mais tous ceux qui connaissent le président palestinien, sa force de caractère et sa croyance en la justesse de la cause de son peuple, sont convaincus qu'il saura faire face à ce nouveau défi, même s'il risque d'y laisser sa vie, tout comme l'a fait son prédécesseur et compagnon de combat, Yasser Arafat, mort empoisonné pour avoir refusé les solutions israélo-américaines proposées à Camp David en juillet 2000.
La visite en Russie, hier, de Saeb Erekat, le négociateur palestinien en chef, et l'appel palestino-russe en faveur de la tenue d'une réunion du quartette pour la paix au Proche-Orient (Russie, Etats-Unis, UE et ONU) est en tout cas la première affirmation de la volonté palestinienne de retirer le dossier des mains des Etats-Unis.


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