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La preuve par l'image
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Publié dans El Watan le 05 - 03 - 2014

La mise en scène est pathétique. Contraint de se rendre au Conseil constitutionnel pour déposer lui-même son dossier de candidature, Abdelaziz Bouteflika est apparu, avant-hier, extrêmement affaibli. La courte séquence diffusée par la Télévision nationale apporte une autre éclatante démonstration de la fragilité physique du président-candidat. D'une voix éteinte, Bouteflika arrivait péniblement à s'exprimer lorsqu'il faisait acte de candidature à un quatrième mandat. Plus que jamais, sa capacité à gouverner le pays pour un autre quinquennat est sérieusement mise en cause.
Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, aura constaté de visu la santé périclitante du candidat Bouteflika. Il ne pourra donc pas dire, demain, qu'il n'était pas suffisamment «intelligent» pour certifier que l'homme qu'il avait en face de lui était malade. Les Algériens ont, en tout cas, redécouvert un chef d'Etat incertain, mais décidé à rempiler.
Le certificat médical «délivré à l'intéressé par des médecins assermentés», versé au dossier de candidature, ne saura résister à la réalité d'un homme dont la santé est visiblement précaire. La question de savoir qui est ce «médecin assermenté» qui a pu délivrer ce fameux sésame à un sujet que l'on sait déjà malade est plus que légitime. Les images diffusées sur cette séquence solennelle ont d'ailleurs été largement décortiquées, discutées et commentées par une opinion scandalisée. Ainsi, d'aucuns ont relevé qu'en tout et pour tout, Bouteflika se sera contenté du strict «minimum syndical» lors d'une apparition, certes faite sous la contrainte de la loi (présentation de candidature), mais qui devait aussi créditer l'amélioration de son état de santé.
Pour le moins et pour le coup, c'est raté ! Dans un autre pays, on aurait appelé cela un «suicide politique». Quel Algérien croira, demain, le Sellal souriant qui répétera que «Bouteflika se porte bien» ? Garant du respect la constitutionnalité des lois, le Conseil constitutionnel, présidé par un homme de confiance du chef de l'Etat, est fortement interpellé. Sa responsabilité est totalement engagée. Se rendra-t-il alors complice d'une grande supercherie ? Force est de constater que le régime, qui a décidé de forcer le passage au risque de pousser le pays vers le pire, ne s'embarrasse plus des formes.
L'annonce de sa candidature par procuration par le Premier ministre et de surcroît président de la Commission nationale de préparation de l'élection, le Parlement qui s'est transformé en comité de soutien, l'injonction faite à l'administration de se mobiliser au profit du président-candidat et le parti pris flagrant des médias publics sont, à ce titre, édifiants. C'est tout l'Etat, avec ses démembrements, qui porte un candidat étrangement présenté «libre». Signe d'un système de pouvoir suranné et d'une Algérie mise à mal.


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