Les représentants des sections syndicales CNES des établissements en grève du centre, à savoir les universités de Blida, de Boumerdès et de Bab Ezzouar ainsi que l'EPAU, l'INA, l'ENTP, l'ENS de Bouzaréah en sus de l'université de Béjaïa et l'INI réunis, avant-hier, en coordination régionale centre, déclarent « renouveler » leur confiance « pleine et entière » à Farid Cherbal, coordonnateur national adjoint du CNES, chargé du centre. Dans la même déclaration, parvenue hier à notre rédaction, les représentants des sections CNES des établissements en question expriment le même soutien en faveur du coordonnateur national adjoint, chargé de l'Ouest, Mustapha Mechab. Les signataires de la déclaration, qui affirment la poursuite de la grève, se « félicitent », en outre, de la tenue de la rencontre nationale d'Alger des sections en grève et de la tenue des marches simultanées dans tous les établissements en grève, « ce qui souligne le caractère national de la grève ». Ils condamnent, par ailleurs, l'utilisation par la rectrice de l'université de Boumerdès d'agents de sécurité pour la surveillance des examens et dénoncent les pressions de l'administration contre les enseignants grévistes à l'ENS de Bouzaréah ainsi que les tentatives de Djamel Fouad, du bureau national du CNES et de ses « acolytes » pour « briser » la grève. Par ailleurs, le Cnapest, syndicat autonome du secondaire, indique que l'Office du bac a « élargi » la liste noire à d'autres enseignants activistes du syndicat jugés potentiels « perturbateurs » dans l'objectif de les écarter de l'opération de correction des sujets qui débutera aujourd'hui. En effet, des « centaines » d'enseignants possédant des ordres de mission ont été « refoulés » hier par les chefs de plusieurs centres de correction (Jijel, Sétif, Béjaïa...).