Tout doit être éclairci davantage. Et cela est fait depuis le début de l'année. Le décret présidentiel n°14-01 du 5 janvier 2014 fixant les modalités de baptisation ou de débaptisation des institutions, lieux et édifices publics a été adopté. Il abroge le décret du 5 avril 1997 relatif à la dénomination et la débaptisation des lieux et édifices publics. Le texte, paru dans le Journal officiel n°1, a pour objet de fixer les modalités de baptisation ou de débaptisation des institutions, lieux et édifices publics. Les dispositions de ce décret s'appliquent aux institutions, lieux et édifices publics,quelle que soit leur forme, notamment les places, rues, agglomérations urbaines, stèles commémoratives et monuments historiques. La priorité est accordée, dans les propositions, à tout ce qui a trait à la résistance populaire, au Mouvement national et à la Révolution de Libération nationale, ses symboles et événements. Une commission nationale et des commissions de wilaya ont été «instituées». Des sanctions sont prévues par la loi (art.39). Il est à noter que le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, a insisté, lors de ses nombreuses interventions sur la baptisation de certaines cités, sites publics, etc.