Signalée et décriée depuis des années, la congestion des rues et routes de la capitale des Hauts-Plateaux persiste toujours, où le déplacement en voiture et en bus devient presque impossible. Attendu et réclamé depuis la nuit des temps, le nouveau plan de circulation ne pointe toujours pas le nez, tout comme le tramway dont les travaux devaient être lancés en février de l'année en cours. En mesure de régler le problème en question, le tramway est, selon des experts en la matière, en mesure de protéger l'environnement, préserver la qualité de l'air et de la vie en milieu urbain. Mieux encore, ce transport en commun consomme, d'après les spécialistes, par personnes et par kilomètres 15 fois moins d'énergie que la voiture. Dans pareille situation, la collectivité est sur toute la ligne gagnante. En attendant, la ville de Sétif qui aspire à devenir un pôle économique, culturel et touristique de premier plan, a besoin d'un nouveau mode de gestion de son réseau routier «noyé». Pour assurer une meilleure qualité de ce trafic routier urbain saturé avec un flux de véhicules considérable, les responsables concernés doivent accorder une attention particulière aux voies urbaines de communication comme c'est d'usage sous d'autres cieux. Pour le bien du développement local, la révision de fond en comble du plan de circulation, mis en veilleuse depuis des lustres, est une urgence, d'autant plus que les embouteillages et bouchons générant des sautes d'humeur et pollution sont le «repas» quotidien des usagers du réseau d'une cité qui étouffe. Malgré l'enfer enduré par le citoyen, la problématique de la circulation routière ne retient apparemment ni l'attention de la direction du transport de la wilaya ni les élus locaux, ne faisant rien pour mettre un terme à cette inexplicable et pénalisante «circulation à vue».