La journée Africaine de l'enfant a été l'occasion pour la direction de l'Action sociale de la wilaya d'Adrar pour organiser, ce samedi, une journée d'études sur la délinquance juvénile et les différentes formes de violences chez les mineurs. Cette manifestation a enregistré un intérêt particulier chez la population d'Adrar, suite au regain de violences constaté ces derniers temps chez cette catégorie de la société. Plusieurs institutions, telles que la magistrature, la sûreté nationale, la santé, la formation professionnelle, l'éducation, l'emploi ainsi que l'association « Errahma » ont été intégrées aux travaux de cette journée par leurs représentants. On notera la présence de plusieurs acteurs de la société civile, des élus, des associations, l'UGTA, le SMA, des psychologues et des spécialistes de l'enfant. Les objectifs attendus de cette rencontre sont l'élaboration d'un programme qui permettra l'insertion concrète dans les milieux éducatifs, culturels et professionnels des jeunes ainsi que la mise sur pied de structures qui permettront leur prise en charge effective sur le plan socio psychologique. À ce sujet, le DAS M.Gacem, dira : « Nous venons d'ouvrir un service d'observation au niveau de la DAS qui s'occupera du côté psychologique de l'enfant, avec la collaboration et l'assistance d'un juge pour mineurs. La prise en charge institutionnelle sera assurée par le centre spécialisé de rééducation (CSR) qui ouvrira bientôt ses portes et qui aura pour mission la formation psychologique et professionnelle de l'enfant. » Selon des experts de l'UNICEF, ces derniers temps, l'enfant trouve sa vie menacée et son développement compromis suite aux mauvais traitements qu'il subit soit au sein de sa famille, à l'école, dans la communauté ou même dans les institutions. Cette menace quasi permanente qui plane sur l'enfant et le jeune tout au long de leur croissance est caractérisée essentiellement par la violence, les mauvais traitements, la négligence, l'exploitation et la discrimination.