Le calvaire des résidents de Haï Badr n'est pas prêt de finir. Ces derniers, après avoir frappé à toutes les portes, affirment-ils, pour alerter les autorités locales sur la situation sécuritaire devenue intenable dans leur quartier, reviennent à la charge. Au premier rang de leurs revendications figure l'absence de l'éclairage public dans les artères et voies de communication, ce qui constitue, selon eux, le principal facteur générant l'insécurité et la délinquance. Et de dresser une liste des cas d'agressions et de vols commis à la faveur de l'obscurité. Même si la tendance, ces jours-ci, est à l'amélioration en matière de la collecte des ordures ménagères et d'embellissement, grâce à l'intervention du chef de l'exécutif, il reste que par endroits la situation demeure la même, ajoutent-ils. Les résidents de ce quartier réclament une réelle réhabilitation de leur cité, notamment par l'adoption de mesures concrètes afin de préserver, disent-ils, l'environnement de la dégradation constante et renforcer la sécurité publique. La crainte, soulignent-ils, c'est de voir la détérioration gagner du terrain pour se transformer en une situation sanitaire et sécuritaire incontrôlable qui ferait fuir les habitants de leur agglomération. Du côté de la municipalité on affirme, cependant, être conscient de cet état des choses déplorables mais, la collectivité locale demande aux résidents du quartier de patienter avant de remédier, dans quelques mois, à cette situation, du moins sur le plan hygiénique et en matière d'éclairage public, deux priorités auxquelles l'APC semble accorder une importance absolue, selon les dires d'un élu.