Les militants du PT indésirables Quatre militants du parti des travailleurs de Ras El Ma ont vu leurs dossiers refusés par la direction de la réglementation (DRAG) de Sidi Bel Abbès, après avoir déposé leur candidature pour le renouvellement du bureau de l'association du quartier Emir Abdelkader, ex-Brinsa. Selon le premier vice président de l'association, le rejet signifié par la DRAG est une « grave dérive » et constitue une « violation » des lois en vigueur, du moment qu'aucun d'entre eux n'a été déchu de ses droits civiques ou reconnu coupable d'un quelconque forfait qui le priverait d'exercer un droit garanti par la constitution. Un recours a été adressé par les militants du PT, en l'occurrence Merabet Boumediene, Messaoudi Ben Dif, Larabi Cheikh et Mebarki Mohamed, au wali de Sidi Bel Abbès, au sujet du rejet. Des attributions et des interrogations L'opération d'attribution d'une centaine d'emplacements au niveau du nouveau marché de fruits et légumes de Sidi Djillali, au profit de jeunes chômeurs, est depuis quelques jours au cœur d'une véritable polémique dans la cité de la Mekerra. Selon un élu d'El Islah, l'affectation en mai dernier de ces emplacements, par l'exécutif de l'APC de Sidi Bel Abbès, a été soumise à la seule appréciation des élus, sans qu'aucune « étude de dossiers ne soit effectuée ». En effet, un quota de 54 emplacements a été dégagé pour le recasement des marchands ambulants qui exerçaient auparavant aux abords du marché hebdomadaire de « Souk Ellil ». Le reste, c'est-à-dire 46 box, a été attribué à des personnes « recommandées » par une vingtaine d'élus dont le maire, affirme un élu FLN qui dit s'être opposé à cette démarche, en vain. Ce dernier indique également que parmi les bénéficiaires, de nombreuses personnes sont de proches parents d'élus. Pourtant, fait t-il remarquer, des centaines de demandes moisissent dans les tiroirs, depuis des années, sans suite aucune. Certains croient savoir que ces attributions seraient motivées par des considérations purement électoralistes inhérentes aux prochaines consultations sénatoriales. Mais, qu'en pensent les centaines de chômeurs qui ont investi le marché informel par nécessité et qui écument les principales artères de la ville ?