Les citoyens de la commune de Sidi Ahmed sont montés au créneau et se sont déplacés en masse à Saïda où ils ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya. Emboîtant le pas aux protestations des redresseurs du FLN, qui ont remis en cause la commission chargée de l'étude des dossiers pour avoir enfreint la loi et la réglementation en vigueur, notamment par la candidature d'une dizaine de militants du FLN sur les 22 qui composent l'assemblée, en somme juges et partie, les citoyens de la commune de Sidi Ahmed (distante de 30 km du chef-lieu) sont montés au créneau et se sont déplacés en masse à Saïda où ils ont observé un sit-in, hier (lundi), devant le siège de la wilaya, en brandissant des banderoles sur lesquelles l'on pouvait lire : « seules les urnes peuvent trancher » et « non à l'exclusion », pour dénoncer ce qui est considéré par eux comme « un parti pris d'une administration qui refuse aux citoyens de choisir en toute transparence leur candidat, au grand dam des instructions de leur tutelle. » Les protestataires s'opposent au refus de la liste des indépendants « El Nasr », sur laquelle ils ont placé toute leur confiance, notamment en la personne de Reffas Belkheir. Approbation de la justice Selon le communiqué en notre possession, le dossier bien ficelé, qui a été déposé le 3 octobre, a reçu l'approbation de la justice et n'a été rejeté qu'à la dernière minute par la DRAG, soit le 9 octobre, date de clôture des dépôts, afin, notent-ils, de barrer la route aux indépendants. Les protestataires menacent, au cas où leurs revendications ne seraient pas prises en considération, de bloquer la RN 6. Ils menacent également de boycotter les élections. Un autre communiqué émanant de la commune de Moulay larbi va dans le même sillage ; 7 associations tirent à boulets rouges sur l'administration locale qui a refusé la liste des indépendants et à leur tête Galou Mohamed. Les pétitionnaires estiment que ces agissements contrecarrent le travail entrepris par le président de la République dans le cadre de la réconciliation nationale. Enfin, un troisième communiqué, signé par l'association El Iza Oua Al Karama, l'UNJA et le secrétariat des moudjahiddines de la commune de Sid Ahmed protestent contre l'exclusion de Attig Berrezoug, auparavant désigné par les hautes instances du parti FLN puis écarté par de prétendues « forces occultes de la wilaya ».