La première journée s'est déroulée le 14 juin à 17h30. MM. les ambassadeurs de la Chine, d'Italie, de la République tchèque et de la Communauté européenne en Algérie et d'autres représentants de nombreux pays étrangers étaient présents. Des photographes de presse, qui sont pour la plupart des amis de Omar Sefouane, ont admiré les sublimes photos de l'artiste. En entrant dans le centre culturel de la radio, on est charmé dès le premier coup d'œil par les superbes photos qui représentent le Sahara sous toutes ses formes, témoignant de ses profondes richesses. Sur un fond de musique targui, les dunes de sable, le massif du Hoggar, les oasis et les peintures rupestres du Tassili n'en devinrent que plus sensationnels. Les chameaux ont pris une place importante dans l'exposition. Ils ont été pris en photos dans toutes les postures : courant, s'abaissant ou encore accompagnés de leurs maîtres, les valeureux hommes bleus. Les Touareg ainsi que leurs femmes, réputées pour leur beauté légendaire portant habits et bijoux traditionnels, ont attiré particulièrement l'attention du public présent. Par ailleurs, d'autres photos montrent des anciennes bâtisses sahariennes et de féeriques paysages désertiques à vous couper le souffle. Les photos ont été prises un peu partout dans le Grand Sahara algérien, entre autres à Tamanrasset, Djanet, Timimoun, Adrar et El Oued. Le photographe raconte l'histoire de chaque œuvre exposée à ses invités, l'un d'eux n'arrête pas de le prendre en photo. Dans un entretien, Omar Sefouane a raconté comment il a dû quitter la presse pour travailler pour son propre compte. « J'ai tiré ma révérence il y a 6 ans et je tiens à mon indépendance, car la liberté est une source d'inspiration inépuisable », exprime fièrement Omar. Tout de suite après, il s'interroge : « Je n'arrive pas à comprendre pourquoi les autorités algériennes font appel à des photographes étrangers en les payant avec des sommes faramineuses quand on sait que nous avons un potentiel photographe extraordinaire. » Quant à l'idée d'immortaliser les belles visions du Grand Sahara, Omar dit qu'il en a toujours rêvé mais, faute de moyens, cela n'a pu se réaliser que récemment. Vers 20h30, la salle où s'est déroulée l'exposition se vide pour remplir l'auditorium de la Radio algérienne qui se trouve juste à côté Un concert de chansons classiques napolitaines allait commencer. Les invités quittent la salle, mais il n'en demeure pas moins marqués par les clichés de la faune et de la flore sahariennes. L'exposition va se poursuivre jusqu'au 20 juin. Tout le monde est cordialement invité.