Une trentaine de médecins de différentes spécialités (chirurgie, gynécologie, anatomopathologie) ont bénéficié d'une formation de 10 jours sur la pathologie mammaire. Une formation qui s'inscrit dans le programme initié par la Société algérienne de sénologie en 2012 et qui vise à améliorer le dépistage précoce et la prise en charge des cancers du sein et du col de l'utérus, notamment dans les régions qui accusent un manque en spécialistes, a indiqué jeudi le président de la Société algérienne de sénologie, le professeur Ahmed Bendib, lors de la remise des attestations de participation à cette session au Centre Pierre et Marie-Curie (CPMC-Alger). Des cours théoriques et pratiques ont été organisés dans les différents services du CPMC et à l'hôpital Mustapha Bacha. Le professeur Bendib, également chef de service de sénologie au CPMC, s'est félicité de l'engouement des médecins et des formateurs à cette formation continue dans le domaine de la prise en charge des personnes atteintes de cancer du sein. «Je félicite les enseignants qui ont accepté d'assurer de manière bénévole ces cours post-universitaires. Un ouvrage est également remis aux étudiants», a-t-il indiqué. En précisant qu'il y a une forte demande à laquelle la Société algérienne de sénologie ne peut répondre. Il estime qu'on ne peut pas assurer une formation de qualité avec un nombre important de candidats. «Nous avons de meilleurs résultats avec un nombre réduit d'étudiants», a-t-il signalé, avant de remercier tous ceux qui ont collaboré à la réussite de cette formation, notamment la direction du CPMC, les laboratoires Roche, Biopharm et Pierre Fabre. La Société algérienne de sénologie avait déjà organisé trois sessions de formation en 2013 au profit de généralistes, gynécologues, chirurgiens, anatomopathologistes, radiologues et paramédicaux. Le Pr Bendib a, par ailleurs, annoncé l'organisation d'une journée scientifique en avril prochain à Alger portant sur l'imagerie médicale et la prise en charge du cancer du sein. Il signale que l'épineux problème de la radiothérapie sera évoqué, tout en proposant une solution qui consiste à introduire une nouvelle technique, à savoir la radiothérapie pré-opératoire dans le service de chirurgie. Une technique utilisée en Europe et une équipe de Marseille est invitée à présenter cette technique lors de cette journée scientifique.