Les cadres du syndicat - UGTA à Tiaret sont gagnés, ces derniers temps, par une certaine fébrilité, quelques semaines après le décès de Mohamed Abbes, l'ex-secrétaire général de l'Union de wilaya. Fébrilité mal contenue car le jeu de coulisses, jusque-là observé par les parties en conflit, a bien débordé du cadre organisationnel. Présentement, ce sont deux clans formant le comité exécutif de wilaya (quarante huit membres) qui tentent, à travers leurs représentants respectifs, de se positionner. Dans ce micmac politico syndical, il devient difficile de dire qui sera le prochain successeur de feu Abbes mais, quelques noms de candidats sont évoqués. Sur un quartet, deux noms reviennent en force. Ceux de Louz Tayeb, membre du bureau, et Mohamed Abdelhadi, membre du conseil. Dernièrement, une rencontre en catimini avait été tenue chez un des membres de l'exécutif pour cautionner et surtout soutenir, en prévision de son élection, le candidat Abdelhadi, par ailleurs élu FLN à l'APW. Pour la partie adverse, conduite par quatre membres du bureau, ceux-là même qui avaient retiré leur confiance au défunt S.G., la préférence va vers le plébiscite de Louz. Une éventualité improbable du fait de l'implication de ce cadre dans d'autres affaires pendantes qui risquent de le fragiliser. Dans cette équation à deux inconnues, il y a cet amalgame entretenu (à dessein ?) par la centrale et notamment son inamovible responsable chargé de l'organique, M. Djenouhat en l'occurrence. Ce responsable avait, en marge des funérailles de Abbes, refusé d'une manière véhémente de souscrire à la désignation d'un intérimaire pour gérer les affaires courantes. Des affaires encore plus pesantes et problématiques telles que celles ayant fourvoyé le secteur de l'éducation dans la tourmente et surtout celle ayant trait à la gestion de la commission des oeuvres sociales de ce secteur.