A quelques semaines de la tenue du congrès de l'union de wilaya UGTA, la grogne semble gagner beaucoup de cadres syndicaux qui disent « ne pas comprendre les velléités d'exclusion que prône l'actuelle commission de préparation, qui ne fait pas dans la transparence ». La grogne des syndicalistes de l'éducation a été d'ailleurs ponctuée, à l'issue d'une rencontre tenue à la Munatec, par l'élaboration d'une déclaration fustigeant « l'imposition d'un quota inéquitable pour amoindrir ce corps pourtant des plus actifs sur le plan organisationnel et même sur le plan militant, pour avoir été de tous les combats syndicaux dans la région. » La lettre est signée par des dizaines de sections syndicales et adressée à l'organique de la centrale syndicale. Les protestataires disent « exiger de l'union de wilaya la reconsidération du nombre de congressistes et l'inclusion de deux de ses membres dans l'union de wilaya ». L'instance visée, par la voix de son premier responsable, M. Mohamed Abdelhadi, réfute ces accusations et parle d'« un quota de 12 personnes concédé au profit de ce corps dans la daïra de Tiaret, bien que 50% des 180 congressistes issus des daïras viennent du secteur de l'éducation ». Le secrétaire général de l'union de wilaya, s'agissant de l'union territoriale de Tiaret, fait savoir qu'« officiellement, cette structure à deux têtes est dissoute, bien que nombre de ses cadres, de par le poste, y participent ». Pour rappel, l'union de wilaya qui compte quelque 12 000 adhérents (entendre cartes placées), tiendra son congrès d'ici la fin février.