La préparation de la saison estivale, dont l'ouverture officielle a été annoncée deux semaines auparavant, semble évoluer à deux vitesses. En effet, d'une part, l'APC met les bouchées doubles pour achever les quelques chantiers en cours, dont le bitumage des artères secondaires de la cité, et de l'autre, le commerce informel élargit ses tentacules. Et pour cause, des baraques de fortunes proposant des fruits et des légumes, poussent un peu partout dans les quartiers de la commune. Chaque angle de rue est squatté par des vendeurs qui viennent établir leur commerce à même le trottoir. Depuis le début de ce mois de juin, aucun espace n'est désormais laissé libre par ces commerçants activant dans l'illégalité et qui, de surcroît, font fi de toutes les réglementations en vigueur, à savoir le respect du passage des piétons. Concernant cet aspect là, même les commerces légaux du centre ville ont étendu leurs vitrines jusqu'à la chaussée, perturbant grandement la circulation automobile. Pourtant, la réglementation est claire sur ce point, à savoir que les extensions illicites sont interdites. Mais, ceci ne semble pas pris en compte par de nombreux commerçants. L'autre phénomène qui ternit l'image de la ville est celui du stationnement des véhicules de transport public et autres clandestins en plein centre de la ville, même en face du siège de la Daïra. Cette situation ne semble nullement déranger les concernés alors que ce carrefour est le transit de tous les estivants qui viennent visiter la corniche. Même des tracteurs et des maçons ont squatté les lieux pour proposer leurs services. Pour ce qui est des cafés et autres établissements recevant du public, les responsables locaux doivent trouver une solution urgente afin de redonner l'éclat d'antan au centre-ville dont la façade est lugubre.