L'Association des oulémas musulmans algériens a, dans un communiqué rendu public hier, demandé la libération « inconditionnelle » des deux Italiennes enlevées en Irak. Le communiqué, signé par le président de l'association, Abderrahmane Chibane, « lance un appel aux ravisseurs, espérant qu'elles (les deux Italiennes) seront libérées inconditionnellement et dans les délais les plus proches », précisant que « l'islam condamne tout acte de mort injuste à l'encontre de toute âme humaine ». « Toute action et tout dépassement contraire à l'idéal islamique ne peuvent que porter préjudice à l'islam et aux musulmans du monde entier, et aussi à la résistance irakienne contre l'occupation et ses méfaits », a averti cette association fondée en 1931. Cette association avait, rappelle-t-on, demandé aussi, le 31 août dernier, la libération des deux journalistes français Georges Malbrunot et Christian Chesnot, détenus par un groupe islamiste en Irak. Simona Torretta et Simona Pari, travaillant pour l'ONG italienne « Un pont pour Baghdad », avaient été enlevées en plein jour le 7 septembre dans le centre de Baghdad, en même temps qu'un Irakien collaborant à la même organisation et une Irakienne, Mihnaz Mourad, qui travaillait pour une autre ONG italienne.