Plusieurs villages dans la commune de Boudjima, à 25 km au nord de Tizi Ouzou, n'ont pas encore de réseaux d'assainissement. Aussi, ces villageois ne cessent de réclamer des projets en la matière pour éviter les risques de maladies à transmission hydrique (MTH) en cette veille de la saison chaude. A rappeler que la majorité des villageois dans cette région n'ont pas d'autres choix que d'installer des fosses septiques à proximité de leurs maisons. Appréhendant la saturation et les risques de débordement de ces fosses, ces habitants interpellent les autorités locales pour lancer des projets d'assainissement. D'autres bourgades réclament l'extension des réseaux d'assainissement déjà existants, car ces derniers déversent directement les eaux usées dans les oueds environnants. Les habitants de grands villages comme Tarihant, Yassekren et Afir ont saisi moult fois les autorités locales par des doléances sollicitant la prise en charge de ce problème. «L'assainissement est attendu depuis des années au niveau de notre village. Les bassins de décantation que nous avons construits nous-mêmes il y a des années de cela, sont présentement saturés et présentent des fuites d'eaux usées qui se déversent dans des jardins», dira Mohand, habitant du village Aït Amar Moussa. Arezki, de Tala Teghla, soulève, lui, le problème d'une rupture sur le réseau d'assainissement de son village, nécessitant réparation d'urgence. Au village Ichetouanène, une quinzaine de foyers attendent d'être assainis. Les villages Tarihant et Afir nécessitent à eux seuls, 3 kilomètres de réseau d'assainissement. Contacté par téléphone, L. Goudjil élu à l'APC de Boudjima, indique que «nous avons inscrit en 2014 deux projets d'assainissement au profit des villages Iserradjen et Aït Amar Moussa, qui ont bénéficié de 400 mètres chacun dans le cadre du plan communal de développement (PCD). Tarihant et Afir sont bénéficiaires, quant à eux, de 1500 mètres dans le cadre d'un budget sectoriel (BS)», précise le même élu.