Selon le rapport de la DGSN remis en janvier, la plupart des problèmes à Ghardaïa auraient été déclenchés par des provocations publiées sur des pages facebook. Une dizaine de pages et de groupes facebook auraient par exemple publié des photos de femmes des deux communautés et des contrevérités sur l'histoire de la région et des habitants. Suite à ce constat, une enquête, menée par les services de sécurité spécialisés dans la lutte contre le crime électronique et par les gendarmes, a été lancée pour identifier les internautes à l'origine de ces publications. Mais l'utilisation de pseudos a empêché les recherches d'aboutir. Le ministère de l'Intérieur a donc décidé de transmettre un rapport détaillé aux Américains pour leur demander de leur remettre l'identité des suspects.