Un sit in de citoyens a eu lieu dans l'après midi du vendredi passé au niveau de l'accès supérieur au bois des Oliviers, dans la ville de Béjaïa. Ils sont venus dénoncer «le squat» du terrain séparant le stade de tennis du lycée des Oliviers. Alertés par des résidents du quartier limitrophe, les associations écologistes Ardh, les Aiguades, la Citadelle, Sauvegarde du Patrimoine, la vice présidente à l'APW chargée de l'urbanisme se sont joints au rassemblement.Tout ce beau monde a exigé que soit immédiatement enlevée la clôture qui a été dressée et qui ne peut, aux yeux des protestataires, avoir d'autre signification que la délimitation d'un chantier d'une éventuelle construction ou projet. D'autant plus que la confusion est quelque peu entretenue par la proximité du chantier d'un hôtel, un projet en souffrance confié auparavant à l'entreprise de bâtiments de l'ex groupe Khalifa et qui, croit-on savoir, est repris par des Saoudiens. Après le bruit fait autour d'une occupation fantôme, du moment qu'aucun écriteau identifiant l'occupant n'est apposé à la clôture, on apprend que les autorités se sont déplacées sur les lieux dans la matinée du dimanche. Et depuis cet endroit même, rapporte le président de l'association les Aiguades, le wali a instruit le P/APC, de rendre les lieux à la nature, et «de ne signer aucun permis de construire».