Réalisé durant les années 1980, le bureau de poste du village Aït Boudoukhan, dans la commune de Chabet El Ameur, n'est pas encore ouvert. Il n'a jamais été mis en service car il a été occupé par les soldats de l'ANP qui luttent contre les hordes sanguinaires écumant les massifs de Lala Oumssad. Après avoir été évacué par les militaires, ce bureau de poste a été réoccupé une nouvelle fois par les gardes communaux. Ces derniers l'ont libéré, à leur tour, depuis plus d'un an, et ce, après la dissolution de leur corps. Les villageois qui parcourent près de vingt kilomètres pour effectuer leurs opérations postales, estiment qu'il est nécessaire de l'ouvrir afin de mettre un terme à leur calvaire. Un calvaire accentué par le manque de moyens de transport dans la région et l'exiguïté du bureau de poste du chef-lieu communal. Cet unique bureau de poste dont dispose cette commune de 38 000 âmes est doté de trois guichets. D'aucuns songent qu'il n'est pas en mesure de répondre aux besoins des clients d'Algérie poste.
