En 2012, une enveloppe de 400 milliards de centimes a été dégagée pour réparer les dégâts des intempéries, bien que les travaux des opérations retenues ne soient, à ce jour, pas lancés. Le réseau routier est de plus en plus sous la menace d'effondrement. Dans la wilaya de Jijel, cette situation est en train de prendre des allures d'un phénomène qui risque de faire des dégâts encore plus importants s'il n'est pas endigué. Déjà en 2012, une enveloppe de 400 milliards de centimes a été dégagée pour réparer les dégâts des intempéries, bien que les travaux des opérations retenues n'aient guère été encore lancés. Depuis cette date, de nouveaux tronçons ont subi d'autres effondrements qui restent à prendre en charge. Une autre enveloppe d'une centaine de milliards de centimes, selon la direction des travaux publics, a été retenue pour lancer des opérations de réparation de ces dégâts. A travers l'ensemble des communes de la wilaya, la situation est alarmante sur certains tronçons où des pan entiers de routes ont été emportés par des glissements de terrain. Les plus spectaculaires ont été signalés sur la RN 43 entre El Aouana et Ziama Mansouriah et sur des CW à Ouled Yahia et Bouraoui Belhadef. Selon la direction des travaux publics, la prise en charge de ces dégâts est liée à des procédures d'études, d'inscription et d'attribution des opérations, ce qui explique, selon la même source, le retard enregistré dans le lancement des travaux de réhabilitation. Il faut signaler que dans la wilaya de Jijel, le réseau routier est dans son ensemble dégradé et à densité modeste. Selon des statistiques d'un rapport établi par des élus de l'APW, ce réseau s'étend sur un ensemble de 1753 km, dont 58% de chemins communaux, 30,6% de chemins de wilaya et 11,6% de routes nationales. On note dans ce rapport que 12 communes ne sont pas traversées par les routes nationales, ce qui en dit long sur leur état d'isolement. La RN 43, la plus importante qui traverse la partie nord de la wilaya où se concentre la plupart du réseau routier, passe, quant à elle, par 12 communes.On relève que 37% seulement des 204 km des routes nationales sont dédoublés et se trouvent dans un bon état. Le reste des routes nationales, notamment la 77 et la 105, sont en dégradation. Pour les chemins de wilaya et communaux, la situation est encore plus difficile avec respectivement 47 et 60% de routes qui sont totalement dégradés. Les routes les plus impraticables sont concentrées dans les localités montagneuses.