L'Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) accueillera prochainement une structure de développement technologique des industries électroniques, en partenariat avec le ministère de l'Enseignement supérieur. C'est ce que prévoit la convention-cadre signée mardi au Centre des Conventions d'Oran (CCO) entre le directeur général de l'ENIE, M. Bekerra, et le premier responsable de la Direction générale de la recherche scientifique et le développement technologique (DGRSDT), M.Aoureg. Cette convention, paraphée en marge de la tenue du Salon national de la valorisation des résultats de la Recherche scientifique, vise à développer, pour la première fois en Algérie, une structure de recherche et de développement domiciliée dans une entreprise industrielle nationale. «Il s'agira d'accompagner l'ENIE pour la mise en place d'une structure de développement technologique des industries électroniques. L'ENIE, pour sa part, constituera un terrain de stages pour les étudiants en fin de cycle», a déclaré à l'APS le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Mebarki, qui a présidé à la signature de la convention. L'ENIE constituera ainsi un terrain de stage pour les étudiants en fin de cycles.Une autre convention est en cours de préparation entre l'ENIE et le Centre de développement des Technologies avancées (CDTA), pour la conception de caméras de surveillance et pour la mise en place d'une plateforme de télémédecine. Atelier scientifique Cet accord de partenariat, esquissé lors d'un atelier scientifique organisé en févier dernier à Sidi Bel Abbès, prévoit d'«incorporer, et de manière concrète, des équipes de recherches au sein de l'ENIE pour une relance effective de la recherche industrielle», devait préciser le directeur de la DGRSDT. Le PDG de l'ENIE, M. Bekara, avait, à cette occasion, souligné l'importance d'un tel partenariat et la nécessité de valoriser les travaux de recherche et de rétro-engineering dans le domaine industriel. Cet accord consiste en une approche en trois étapes en matière de partenariat technologique. La première étape consiste à créer des unités mixtes de recherches adossées à des projets maturés ; la seconde étape devrait aboutir à la création d'unités opérationnelles de recherche et développement, alors que la troisième et dernière étape consisterait à l'incubation de start-up. L'accord permettra, précisément aux ingénieurs et chercheurs, notamment en électronique, «la réalisation de différents travaux de recherche et d'incubation de start-up», selon M. Aouereg. Ayant bénéficié d'un important plan de développement en 2010, l'ENIE a lancé, en 2013, un ambitieux programme de création d'équipes mixtes de Recherche et de Développement (R & D) en électronique et en photovoltaïque.