Poursuivis après constitution en partie civile par le maire dans l'affaire dite des « dilapidations de biens publics », plusieurs personnes dont des élus viennent d'être condamnées lors de leur comparution en deuxième audience devant le tribunal de Sougueur, à « six mois de prison pour chacun des prévenus assortis d'un sursis et d'un paiement d'amende ». Reconnus coupables des faits qui leur étaient reprochés : « gestion douteuse des fonds du comité des fêtes, achat complaisant de téléphones portables aux élus, facturations fantaisistes de commandes pour les besoins de fêtes. » L'affaire de Sougueur s'apparente tout de même à une tempête dans un verre d'eau. Ceci en dépit de l'activisme soutenu du mouvement associatif local de cette ville dont certains des représentants avaient pris langue avec le wali en marge de la rencontre bilan organisée jeudi dernier à la salle des conférences « Mustapha Mekki ».