Depuis le 8 juin dernier, date de la dernière conférence organisée, le CRIDSSH (centre de recherches et d'informations documentaires en sciences sociales et humaines) s'est vu contraint d'interrompre toutes activités culturelles et scientifiques (débats, rencontres, conférences) à cause d'importantes fuites d'eaux auxquelles il est sujet. « Cela fait plus de trois ans qu'on est victime des eaux usées qui découlent de chez les voisins du dessus », nous confiera Mebarek Nedjah, directeur du centre, qui ajoutera : « Le stand des droits de l'homme et la salle d'enregistrement des ouvrages sont hors services. La salle des conférences et le secrétariat sont très touchés aussi », nous dira notre interlocuteur. Une autre source confiera par ailleurs : « Il a même été question, en 2003, d'une inondation qui a, malgré l'intervention des pompiers, causé la perte de plus de mille thèses et ouvrages de valeur et pas moins de 260 revues ainsi qu'un matériel comprenant 3 micros ordinateurs et 2 photocopieurs. » « C'est la faute aux voisins qui laissent leur robinets ouverts. », conclut-elle. A ce sujet, un des locataires de l'immeuble résumera très bien ce que les autres ont dit en déclarant : « Je ne sais pas, demandez à celui du dessus. » Quant aux usagers du centre, ils restent, pour la plupart, très sensibles à la situation. L'un d'eux nous confiera : « Il y'a eu des arrivages de livres qui ne sont toujours pas enregistrés à cause de l'état du service concerné qui demeure inaccessible. » Pour rappel, ce centre est l'un des plus important au niveau national en termes de documentations, il a été fondé en 1976 à l'institut des sciences sociales d'Oran pour être transféré, en 1979, à la rue Larbi Ben M'hidi.