Après plusieurs mois de frictions, de luttes intestines et de tergiversations, les 33 membres de l'assemblée communale ont élu le nouveau maire, dimanche dernier, en présence du Directeur de la réglementation et de l'administration générale (DRAG). Une élection rendue indispensable après la démission, sous la pression de ses opposants (23), de l'ancien édile Ahmed Zahzouh. Le nouveau P/APC, Mounir Hebali, greffier de profession et d'obédience Flniste, a obtenu 30 voix sur 33 que compte l'APC. Ce qui explique que sept élus appartenant au camp adverse ont rejoint les rangs à la dernière minute… pour des calculs politiciens. En fait, quelques semaines seulement après les élections locales, des clans s'étaient formés au sein de l'assemblée élue. Une mésentente, basée sur des intérêts occultes, a paralysé les activités de la mairie. Dans ce contexte délétère, seuls 2% du budget ont été utilisés. Cela s'est rapidement répercuté négativement sur la ville, devenue une cité clochardisée (pas d'éclairage public, saleté repoussante…) en plus des projets de développement gelés.