Un Algérien récompensé pour ses recherches en cybercriminalité « Le professeur Mourad Debbabi obtient un million de dollars et un prestigieux prix d'excellence pour faire des recherches sur la cybercriminalité », informe un communiqué de la Concordia University (Canada). Le million de dollars remis au professeur Debbabi doit permettre d'approfondir les recherches sur la cybercriminalité et devra se faire au laboratoire de Sécurité informatique affilié à l'institut d'ingénierie des systèmes d'information de l'université de Concordia, intégré à la faculté de génie et d'informatique. « L'objectif principal est d'effectuer des travaux de recherche dans les deux champs suivants : sécurité des logiciels libres, la cybercriminalité et la criminalistique informatique », poursuit le communiqué. Le laboratoire de Sécurité informatique sous la direction de Mourad Debbabi a également reçu le prestigieux prix d'excellence en technologie d'information décerné par la fédération informatique du Québec. Il s'agit de récompenser les chercheurs du laboratoire pour leur invention de technologies d'accélération et de sécurisation des plateformes logicielles Java sur les unités embarquées, mobiles et sans fil, telles que les téléphones cellulaires, les ordinateurs de poche, les terminaux numériques de télévision... Plainte du barreau de Blida contre un avocat Pour fausse licence, M. S. (26 ans) est poursuivi par l'université Saâd Dahleb et le barreau de Blida pour faux et usage de faux. Celui-ci avait présenté un dossier de futur avocat et est passé au conseil de l'Ordre des avocats grâce à une complicité interne. Le mis en cause a été suspendu de son stage d'avocat et s'est vu retirer sa carte professionnelle depuis bientôt trois mois. L'attestation des dix années d'expérience au niveau des services de l'Education nationale à Blida qui lui aurait ouvert la voie à l'exercice de la profession sans le passage par le CAPA serait également un faux document, sinon cela lui aurait donné l'âge de 17 ans lorsqu'il avait commencé à travailler à la Fonction publique. Des entrepreneurs dans l'embarras L'Association des entrepreneurs de la wilaya d'Alger s'est réunie récemment pour dénoncer la décision prise par l'OPGI de Bir Mourad Raïs qui consiste au non-paiement des situations de travaux de réhabilitation des logements touchés par le séisme du 21 mai 2003 dans la zone 4 (Bab Ezzouar, Dar El Beïda, Mohammadia). Cette situation dure depuis novembre 2004. Cette décision est motivée, selon les représentants de l'association qui nous ont rendu visite à la rédaction, « par une enquête qui a été diligentée autour des travaux en question ». Un mort et deux blessés dans un accident de la circulation à Azzaba Dans l'après-midi de lundi dernier, un grave accident de la circulation a eu lieu sur la RN44 reliant Skikda à Annaba, causant la mort d'une personne et la blessure de deux autres. L'accident s'est produit près de la localité de Leftaïmat, non loin de Azzaba, quand un camion de marque Renault a heurté deux véhicules, une ambulance du secteur sanitaire de Azzaba et une camionnette de marque Mazda. Le conducteur de l'ambulance est décédé sur les lieux alors que les deux autres blessés ont été transportés par les éléments de la Protection civile vers le centre hospitalier de Azzaba. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les causes exactes de ce drame. Le Canada demande pardon aux immigrants chinois Le gouvernement canadien a présenté des excuses officielles pour la taxe d'entrée qui a été imposée aux immigrants chinois durant une soixantaine d'années, à la fin des années 1800 et au début des années 1900. Le Premier ministre, Stephen Harper, a promis de verser une compensation symbolique aux immigrants survivants et à leurs héritiers. La taxe d'entrée, variant entre 50 et 500 dollars, a été imposée aux immigrants chinois de 1885 à 1923, quand le Canada a carrément interdit toute immigration en provenance de Chine. Ce n'est qu'en 1947 que le Canada a rouvert ses portes aux Chinois. Des milliers d'ouvriers chinois ont contribué à construire le chemin de fer canadien Pacifique.