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Institut Cervantès d'Alger
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Publié dans El Watan le 07 - 05 - 2014

Hommage à l'écrivain colombien Gabriel Garcia MarquezLe père de l'œuvre de référence Cent ans de solitude, Gabriel Garcia Marquez, a été ressuscité, le temps d'une table ronde, hier, à l'institut Cervantès d'Alger.
Détenteur du prix Nobel de littérature en 1982, Gabriel Garcia Marquez reste l'un des plus grands écrivains du XXe siècle. Il a tiré sa référence le 17 avril dernier, à Mexico, à l'âge de 87 ans. Son œuvre a été traduite dans presque toutes les langues et vendue à quelque 50 millions d'exemplaires à travers le monde. Ainsi le parcours et l'œuvre de ce talentueux écrivain ont été évoqués lors d'une table ronde par plusieurs intervenants dont l'auteur et traducteur Mohamed Sari, Alfonso Sorao Mendoza, chargé d'affaires à l'ambassade de Colombie, Juan Vicente Piqueras, poète et chargé d'affaires auprès de l'institut Cervantès d'Alger et Raquel Romarera, directrice de cet institut.
Surnommé «Gabo» dans toute l'Amérique latine, Alfonso Soria Mendoza a indiqué que dans la Colombie de 2014, chacun se souvient des messages du défunt, qui se plaisait à dire qu'il était «un personnage plus important que le président de la République». «Il a voulu, explique-t-il, être président de par son imaginaire. Nos autorités se sont mises d'accord pour découvrir Gabo. Dans l'ensemble de ses œuvres, on retrouve toutes les coutumes.
L'imaginaire occupe une place de choix dans ses romans. On se rend compte qu'il y a tout l'amour des Caraïbes. On voit que toutes ses narrations font partie de la tristesse de la Colombie. On retrouve des vérités qui vont au-delà des continents. En 1940, il va donner le climat des affaires. Dans tout ce qu'il écrivait, nous avions l'impression qu'il nous écrivait à nous tous.» Le conférencier a estimé qu'il fallait absolument revenir à une relecture de Gabo pour permettre une Colombie nouvelle.
Pour sa part, l'auteur et traducteur Mohamed Sari a estimé qu'il était à la fois facile et difficile de parler du prix Nobel de littérature Gabriel Garcia Marquez, qui faisait très souvent des déclarations extravagantes et fantaisistes. L'écrivain colombien pensait à ses histoires avant même de les coucher sur le papier. Mohamed Sari révèle que Garcia parlait beaucoup de Faulkner : «Il voulait le démolir. Malgré cela, il n'a pas pu se détacher de lui. Ceci étant, il a dépassé Faulkner.» Le roman préféré de Gabo était le dernier, c'est du moins ce qu'il disait de son vivant. L'écriture de Garcia Marquez se caractérise par ce côté technique et moderne.
Preuve en est avec Cent ans de solitude, qui a sauvé le nouveau roman. «Il détenait cette modernité tout en restant dans le côté narratif», ajoute-t-il. De son côté, le poète Juan Vicente-Piqueras a soutenu que, durant les années 1950 et 1960, des auteurs à travers le monde ont su plomber l'imaginaire. La littérature du siècle d'or va faire une reconquête de la littérature hispanique. La magie et la beauté se retrouvent ainsi dans l'écriture. L'orateur affirme que Gabriel Garcia Marquez est le premier écrivain du réalisme magique. Les chroniques d'Inde de Christophe Colomb ont eu une influence sur l'œuvre de Garcia, qui était un maître dans l'exagération. Il avait beaucoup d'humour avec une astuce littéraire. Il sait que tous «mes mots d'amour nécessitent l'exagération dont on ne peut pas limiter le cours».


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