Les habitants des 40 Logements sociaux de Ouled Fayet ne savent toujours pas si l'OPGI de Dar El Beïda consentira à faire procéder à leur raccordement au réseau de gaz de ville. Depuis leur installation, ces familles, originaires de Réghaïa et Belouizdad, victimes du séisme du 21 mai 2003, n'ont cessé de solliciter les responsables de l'office pour que ce problème soit résolu. Selon les membres du comité de la cité, il s'agit d'un simple branchement à opérer. « Un travail qui demande une demi-journée d'effort » que les services de Sonelgaz de Chéraga refusent d'effectuer, considérant que c'est à l'OPGI de les solliciter, sinon que les travaux soient pris en charge par les locataires eux-mêmes. C'est d'ailleurs la solution retenue par le comité, plus que convaincu du fait que « l'OPGI de Dar El Beïda ne lèvera pas le petit doigt pour répondre à des doléances légitimes ». Obligés de recourir aux bouteilles de gaz butane et d'envier leurs voisins du bloc dit « promotionnel » qui ont du gaz de ville dans leur foyer, les ex-sinistrés attendent de réunir les fonds nécessaires pour s'acquitter des charges des travaux. « L'opération, confie le président du comité, risque de prendre des mois au vu de la condition plus que modeste des résidents. »