Les habitants d'un immeuble à Aïn Taya, situé au centre-ville, n'ont à ce jour pas réceptionné leurs logements, qui ont fait l'objet de travaux de confortement, après le séisme de mai 2003. Les responsables de l'OPGI de Dar El Beïda, nous dira un locataire, « ont procédé à une réévaluation des coûts, pour ensuite, présenter leur dossier au wali délégué pour approbation ». « Nous attendons toujours son aval, qui tarde à venir. » Réduits, quatre années durant, à vivre dans des chalets de 8 m2, ces familles qui ne voient toujours par la concrétisation de leur démarche auprès des pouvoirs publics ne cachent pas leur ras-le-bol. Sur la façade de l'immeuble en question, des inscriptions sont mises en exergue pour attirer l'attention des responsables : APC, OPGI... Composés majoritairement d'enseignants, ces locataires envisagent de recourir au blocage de la voie publique.