-Cinéma : Palmarès des jeunes Réalisateur du film Les jours d'avant (2013), Karim Moussaoui a reçu une nouvelle distinction internationale de son œuvre, lundi dernier, avec le Prix du Meilleur court-métrage au 30e Festival international du Cinéma, Vues d'Afrique de Montréal. Signalons qu'en même temps que Moussaoui, le réalisateur Mohamed Zaoui a vu son documentaire, Retour à Montluc (2014) recevoir une mention du jury. De même, au 3e Festival international du court métrage maghrébin (Oujda, 16 au 19 avril), deux films algériens ont été récompensés par le jury : Le hublot (2012) de Anis Djaâd qui a obtenu le Prix de la meilleure réalisation et Imining (2013) de Embarek Menad auquel le jury a décerné un Prix d'encouragement. -Film : Fadhma N'soumer Belkacem Hadjadj présente enfin le long métrage sur Fadhma N'soumer, figure emblématique de la résistance de l'Algérie au colonialisme. A la fois coscénariste, réalisateur et producteur délégué de ce long métrage historique, il s'y est investi pleinement avec toutes les difficultés habituelles d'une production cinématographique en Algérie, mais aussi celles de la reconstitution historique. Intitulé Fadhma N'soumer, le burnous embrasé, ce film situe son action à la fin des années 1840, en Kabylie, soit une dizaine d'années après le début de la colonisation. Née dans une famille lettrée liée à une puissante confrérie religieuse, Fadhma, dotée d'une solide instruction et d'un esprit rebelle, deviendra le fer de lance de la résistance armée et morale contre l'occupant. Coproduit par l'AARC, le Centre national des études et recherches sur l'histoire du Mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954, et la société Machahou, avec le soutien du ministère de la Culture et du ministère des Moudjahidine, le film sera présenté dimanche 11 mai et lundi 12 mai 2014 à la salle Ibn Zeydoun, en présence du réalisateur, du producteur et des comédiens (entrée sur invitation). -Bande dessinée : Ferrandez à Alger Lundi prochain, à 16h, au Chapiteau permanent du FIBDA (Festival international de la bande dessinée d'Alger), sur l'Esplanade de Riad El Feth, à Alger, aura lieu le vernissage de l'exposition du dessinateur Jacques Ferrandez consacrée à son adaptation du roman d'Albert Camus, L'Etranger (Gallimard BD). Lors du vernissage, aura lieu une séance de vente-dédicace de l'album exposé ainsi que de la version en langue arabe des Carnets d'Orient (Ed. Dalimen, Alger) qui regroupe la saga d'albums sur l'histoire de l'Algérie depuis 1830, début de la colonisation, jusqu'en 1962, année de l'Indépendance. Jacques Ferrandez a travaillé plusieurs années sur ces dix albums, effectuant plusieurs séjours en Algérie et menant d'importantes recherches d'archives qui ont «sourcé» son scénario. -Constantine : Trésors en pixels Près de 150 manuscrits anciens, sur les 1025 se trouvant à l'université des Sciences islamiques Emir Abdelkader de Constantine ont été numérisés, a indiqué mardi le responsable des manuscrits au sein de cette institution, Adel-Saïd Toumi, au cours d'une conférence dédiée aux Méthodes scientifiques de préservation des archives, organisée au palais Ahmed-Bey dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine. Cette opération a été entamée en décembre 2011 avec une aide des Etats-Unis, via leur ambassade en Algérie, consistant en un équipement de pointe et en la mobilisation d'un expert américain activant en Turquie qui participe aux chantiers de réhabilitation et de numérisation des manuscrits. Le projet vise à transférer le savoir-faire nécessaire à la numérisation de documents uniques et fragiles pour permettre leur consultation large et sans risque pour les originaux. -Abou Dhabi : Le livre algérien Une trentaine de maisons d'édition algériennes étaient présentes au stand Algérie de la 24e édition de la Foire internationale du livre d'Abou Dhabi (Emirats arabes unis) qui a pris fin lundi dernier. Selon l'APS, le stand a connu une certaine affluence et un intérêt des visiteurs dans cette manifestation qui était consacrée à la célébration du grand poète arabe, El Moutanabbi. Avec près de 1000 exposants et une centaine d'invités, la fréquentation s'est avérée en deçà de l'envergure de ce grand rendez-vous. -Coupe de football de l'UNESCO : La Juve et le Real contre le racisme L'Unesco et le club de football italien de la Juventus ont uni leurs forces pour combattre le racisme et la discrimination dans le sport. Le partenariat sera officiellement lancé le 2 juin lors du match de la Coupe de l'Unesco qui opposera des joueurs de légende de la Juventus et du Real Madrid au Juventus Stadium. Les recettes du match financeront des programmes de réinsertion à destination des enfants soldats au Mali et en République centrafricaine, ainsi qu'un programme mondial de recherche sur le problème du racisme et de la discrimination dans le sport. Le match de la Coupe de l'Unesco a été annoncé le 5 mai lors d'une conférence de presse au Juventus Stadium par les présidents de la Juventus et du Real Madrid et Eric Falt, sous-directeur général pour les relations extérieures et l'information du public de l'Unesco. -Anecdote cinéma : Scénario en orbite Généralement, les adaptations au cinéma d'œuvres littéraires partent du roman qui les a inspirées. Il existe une exception notoire, celle du célèbre film 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick. En 1968, pendant que le réalisateur tournait, son coscénariste, le grand écrivain de science-fiction, Arthur Charles Clarke, rédigeait le roman. Le scénario était donc antérieur à l'œuvre littéraire, ce qui a amené Kubrick à signer le scénario et Clarke le roman. Ce dernier était aussi un scientifique auquel on doit le concept «d'orbite géostationnaire» appelé aussi orbite de Clarke. -DAK'ART biennale 2014 : L'art contemporain du continent Au fil des ans, la Biennale de l'Art africain contemporain de Dakar s'est imposée comme une rencontre de haut niveau qui réunit les artistes contemporains du continent mais également des professionnels du monde entier. La 11e édition devait débuter hier au Grand Théâtre National en présence du président du Sénégal, Macky Sall, et du ministre de la Culture et du Patrimoine, Abdoulaziz Mbaye. C'est la première fois que l'Algérie participe à cet événement avec une exposition collective, «La nouvelle scène artistique algérienne», qui regroupe de jeunes créateurs et créatrices qui s'étaient manifestés, en 2013 puis 2014, dans le cadre des expos «Picturie» 1 et 2, initiatives indépendantes remarquées par le ministère de la Culture et soutenues par l'AARC pour cette expédition continentale. Un bon tremplin pour ces nouveaux talents. -Festival culturel européen : Le saxophone de Sax Quel personnage que cet Adolphe Sax (1814-1894), inventeur du saxophone. Ce belge du XIXe siècle aurait-il imaginé qu'un jour, un descendant d'esclaves noirs de la Nouvelle Orléans, Sidney Bechet, jouerait du jazz avec son instrument ? Il tenait ce savoir-faire de son père. A 15 ans, il présente à un concours deux flûtes et une clarinette de sa fabrication. Il apprend à jouer de ces instruments à l'Ecole Royale de Bruxelles et, encore étudiant, il devient si fort en clarinette qu'on lui interdit de se présenter aux concours ! Il a perfectionné et inventé d'autres instruments, mais c'est le saxophone qui reste attaché à sa mémoire. Vous pourrez le découvrir au cours de ce 15e Festival culturel européen en Algérie à travers le programme de la Délégation de la Wallonie-Bruxelles à Alger, centré sur le bicentenaire de sa naissance. L'Auditorium de la Radio algérienne accueille depuis hier une exposition sur la vie et l'œuvre du personnage et, mardi 13, à 19h, un concert de jazz du Quatuor de Saxophones de Dinant, ville de naissance de Sax. -Sétif : Ruée sur l'or Un salon national du livre, ouvert mercredi au parc d'attractions de Sétif, dans le cadre de la commémoration du 69e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, propose plus de 2000 titres édités par 120 maisons d'édition algériennes. L'offre éditoriale englobe quasiment tous les types d'ouvrages (scientifiques, techniques, littéraires, livres enfants et juniors) édités en langues arabe et française. Aussitôt après l'ouverture, les pavillons ont connu une grande affluence, habituelle dans cette ville attachée à la lecture.